Que pouvons-nous voir en l'art ?

D'emblée il semble simple de soutenir que l'art est seulement un divertissement. Il est vrai que c'est un véritable plaisir que de se rendre au théâtre, au musée ou à un concert. En effet on est transporté dans un autre monde, un autre univers tout en restant les pieds sur terre.

Pourtant, le caractère divertissant de l'art n'est pas la seule définition de celui-ci. Il apporte autant de connaissance que de spiritualisme ou encore un savoir-faire: c'est tout un mélange.

Que pouvons nous voir en l'art?

Les beaux-arts, comme le nom l'indique, vise la perfection et l'universalité ce qui dépasse donc la simple jouissance sensible. Ceux-ci englobent les arts plastiques ainsi que la musique, la danse, le spectacle et la littérature.

En ce qui concerne la définition du mot divertissement, le simple fait de redécouvrir un nouvel univers nous procure du plaisir, un sentiment de bien-être dans le quotidien. Quel est le véritable sens de divertissement dans l'art?

Pouvons-nous restreindre la fonction de l'art à cette pure connotation, ou bien doit-on lui en attribuer d'autres dans le sens où l'art ne sert pas qu'à divertir?

L'art au premier degré a toujours été considéré comme un divertissement que ce soit pour l'artiste ou pour celui qui regarde ou entend.

Pourquoi l'artiste?

Le fait de peindre, de jouer un rôle devient en sorte un jeu qu'il prend avec plaisir car il n'est ni imposé ni contraignant. L'activité artistique est une activité ludique puisque c'est le domaine de l'invention, de la métamorphose où on ne subit pas les contraintes sociales, notamment l'idéologie de l'utilité. L'art ne sert à rien et il est donc représenté comme le « dimanche de la vie » (Hegel), il est vrai que dans nos mœurs le dimanche est le seul jour où nous pouvons occuper notre temps à nos loisirs: on fait une activité en soi agréable.

Ce qui signifie que l'artiste n'obéit à aucune règle mais seulement à son inspiration. Dès lors il n'éprouve aucune difficulté puisque selon Kant l'inspiration est un don naturel. En effet il donne une partie de soi sur sa toile ou sur scène et l'on peut voir à quel point il se libère dans sa passion.

Cela devient un divertissement à l'idée de s'exprimer en toute liberté et ça sous toutes les formes: théâtre, danse, musique, peinture, exposition, sculpture… Son engouement est alors transmis à celui qui observe.

Par exemple l'artiste ne doit pas laisser le spectateur indifférent comme le philosophe qui réussit à donner l'impression d'avoir suspendu le mouvement de la vie mais sans l'avoir arrêté.

Pour cela il doit créer un plaisir esthétique.

Dans la connaissance, par souci d'objectivité, de neutralité, l'imagination est bridée par l'entendement. Sur l'esthétique il existe d'après Kant "un libre jeu des facultés". En effet notre imagination ne subit aucune contrainte: il existe même une harmonie entre eux: sensibilité, imagination, qui engendrent un plaisir.

Le but de l'artiste est de consoler ceux qui sont privés d'imagination en éprouvant ses sentiments sur la toile. Ce qui signifie que l'artiste comble el manque artistique de chacun en leur montrant la fantaisie que les autres auraient pu avoir.

Le fait que l'artiste traduise ses rêves dans la réalité provoque la perte de toute singularité en effet cela devient une source de jouissance par le fait de transformer la réalité.

Ce qui signifie que le spectateur ne réclame pas le chef-d'œuvre en lui-même mais plutôt le droit à se faire plaisir et à apprécier les chanteuses ou réalisateurs qui lui donnent cette satisfaction.

Ce plaisir est recherché par un public que la contrainte du quotidien, de la fatigue. A l'aide de ses œuvres, l'artiste veut plaire à tout le monde, il se divertit lui-même en attirant leur reconnaissance et leur admiration.

L'homme noyé dans ses idées débordantes, prend selon Aristote un plaisir d'identification, ce qui signifie que l'homme va effectuer une comparaison entre ce qui est et ce qui est représenté cela devient un jeu de reconnaissance. Le plaisir de contemplation des représentations va faire fleurir chez le spectateur le goût de l'imitation,

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