Priere A Dieu
Rapports de Stage : Priere A Dieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dagftaaaaaaa • 13 Mai 2013 • 929 Mots (4 Pages) • 874 Vues
. Une prière à Dieu
Le titre d’abord, puis la forme adoptée font que le texte se présente comme une invocation suppliante adressée à Dieu :
¶ L’interpellation à la deuxième personne " c’est à toi ",
¶ L’utilisation de l’impératif et de formules soulignant la soumission, la supplication " s’il est permis " ; " daigne "
¶ L’insistance sur les attributs et les qualités de Dieu " Dieu de tous les êtres, de tous les temps ", la puissance, l’éternité, la connaissance totale. La puissance divine est mise en relief par l’insistance sur la faiblesse humaine : champs lexical de la fragilité et du néant humain " faibles créatures ", " débiles corps ", " langage insuffisant ", " usages ridicules ".
¶ Une constante demande d’aide " oser te demander " ce qui est demandé est présenté comme bénéfique à l’humanité entière (compréhension, fraternité)
¶ Un ton solennel, la prière est conduite selon les règles de l’éloquence oratoire. On peut noter l’amplitude du rythme à trois temps (groupe ternaire).
Ä La prière est nettement caractérisée : on y retrouve tout ce qui fait la spécificité d’un texte oratoire dans lequel un croyant s’adresse à Dieu.
ò Pourtant, on peut remarquer que peu à peu, Voltaire semble surtout s’adresser aux hommes pour faire appel à leur sens de la fraternité et à leur capacité propre.
II. Une Prière en réalité adressée aux hommes
C’est la responsabilité des hommes qui se trouve peu à peu mise en cause et tout se passe comme si Voltaire s’adressait en réalité à eux et à leurs sens de la responsabilité et de la fraternité :
¶ On note des formulations ambiguës : à partir d’un verbe à l’impératif " fais ", la succession de demandes énoncées et leur caractère répétitif font progressivement oublier le verbe qui sert de point de départ. De cette façon, des expressions comme " que les petites différences ; que toutes les petites nuances ; que ceux qui [...] ; que ceux dont [...] " peuvent être perçues comme s’adressant directement aux hommes.
¶ L’insistance sur des comportements inacceptables, criminels, et destructeurs appartenant spécifiquement aux hommes. On observe tout un champs lexical du fanatisme et de la violence : " erreur ", " calamité ", " haïr ", " égorger ", " haine et persécution ", " déteste ", " tyrannie ", " brigandage ".
¶ La prière évolue progressivement vers une interpellation adressée aux hommes par étapes. Ainsi le dernier paragraphe commence par un souhait qui les met en cause directement (utilisation de la troisième personne du pluriel). " Puissent tous les hommes se souvenir ", " qu’ils aient en horreur ".
¶ Enfin, l’utilisation de la première personne du pluriel " ne nous haïssons pas,
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