Les Danses Indiennes
Dissertations Gratuits : Les Danses Indiennes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pumpkin0 • 24 Mars 2013 • 1 358 Mots (6 Pages) • 684 Vues
Les danses Indiennes :
Le Kuchipudi
Le kuchipudi est une danse provenant d’un village du même nom dans le Sud de l’Inde (état d’Andhra Pradesh). Celle-ci est basée sur le Natya Shastra.
Le Natva Shastra est un traité encyclopédique qui explose toutes les codifications du théâtre, du jeu dramatique, de la poésie, de la musique, du chant et de la danse indiens. Il fut rédigé vers 400 avant Jésus Christ. Il contient par exemple des codes de positions de mains, les mouvements choisis pour telle émotion, les mouvements du regard…
Le kuchipudi s’inspire donc de ces codifications. Le Kuchipudi mêle l’expressivité à la grâce. Elle permet de raconter une histoire grâce à toute la codification utilisée : les mouvements sont d’une haute précision. Un accompagnement musical est nécessaire à cette danse et ceux pour deux raisons : malgré les gestes gracieusement effectués, le Kuchipudi relève d’un grand sens du rythme, celui-ci étant exprimé par les jambes du danseur, le reste du corps rappelant non pas le rythme de la musique, mais les paroles narratives du chant d’accompagnement à travers des gestes significatifs. La gestuelle des mains est primordiale et très codifiée elle a ici une symbolique précise dans la tradition narrative, il en va de même pour le maquillage et les parures du visage, tout est mis en valeur pour mieux exprimer les sentiments.
Cette danse tentant donc de véhiculer la grâce et le rythme de la danse tout en racontant textes narratifs, chants, poésie… Pour cela il est accompagné de musique traditionnelle jouée à la flûte, au Vîna, aux percussions (au mridangam, un tambour traditionnel) et au violon, agrémentés d’un chant traditionnel parfois d’inspiration mythologique. Les musiciens sont dirigés par un « nattuvar ». Cette danse traditionnelle possède un rang supérieur aux autres danses de part son aspect symbolique, son histoire et son aspect spirituel : Le kuchipudi était autrefois dansé dans des temples. C’est pourquoi de manière traditionnelle on peut commence le kuchipudi par des prières et offrandes.
Le Bharata Nâtyam
Le bharata natyam est une danse indienne. Elle vient du Sud de l’Inde. Son étymologie est la suivante : Bharata est le nom indien de l’Inde, Natyam signifie l’ensemble « danse-musique-théâtre» (pas d’équivalent en français).Cette danse est très ancienne. Elle était à l’origine un art martial lié aux pratiques religieuses. Avec le temps, l’aspect art martial a disparu mais cette danse reste liée à la religion. Au XXème siècle, cette danse a failli être oubliée, mais fut remise au goût du jour par Rukmini Devi Arundale. Fille de bonne famille, elle découvre en 1932 l’art de la danse et se passionne alors pour cet art qui jusqu’à présent évoluait dans un cercle très fermé, et dont les danseuses se faisaient également courtisanes. Se livrer à cet art était alors pour une fille de bonne famille impensable. Malgré ces risques, Rukmini Devi Arundale étudia cet art et le vulgarisa en se représentant dans le monde entier, et ainsi en fit découvrir à tous la richesse de la danse. Pour préserver l’art et la danse, elle crée la fondation Kalakshetra, qui a pour but l’enseignement et la transmission de l’art traditionnel en 1936. Elle a ainsi permis la sauvegarde de cet art ancestral. Le bharata Natyam se danse seul, il est mixte mais plus pratiqué par les filles. Cet art se transmet depuis au moins deux millénaires. Il est si apprécié qu’il est répandu en dehors de sa région d’origine. Le Bharata Natyam allie musique, danse et art du mime. Toujours proche de la religion, les danseurs exécutent en premier lieu des hommages aux divinités, puis poursuivent par des parties très codifiées, toujours axées sur Dieu, accompagné par des chants narratifs. Le danseur exprime par ses prouesses techniques ses émotions et son implication spirituelle. Le thème principal de cette danse est l’amour, mais un amour divin
Le Kathak
La danse Kathak est particulièrement populaire au nord de l’Inde. Elle fut pratiquée par les troubadour « kathaks », des conteurs qui se produisaient dans les villages ou les temples pour gagner leurs vies. Elle est accompagnée de musique
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