Le Voyageur Contemplant La Mer De Nuage
Mémoire : Le Voyageur Contemplant La Mer De Nuage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar yaceur • 21 Avril 2013 • 342 Mots (2 Pages) • 2 136 Vues
Artiste : Casper David Friedrich.
Description du tableau :
Au premier plan, on voit un voyageur vu de dos, debout au sommet d'une montagne regardant le paysage.
Au second plan, on voit une mer de nuage où il y a des pics rocheux qui les traversent.
A l’arrière-plan, on peut voir des montagnes et le ciel, l'horizon.
Analyse :
L'homme domine tout ce qu’il y a en bas de sa hauteur, et on dirai qu’il regarde avec admiration le ciel, le fond de l'univers. La « mer de nuages » fait penser à la grandeur de la nature à perte de vue, l’éternité, l’infini et le paradis.
Dans ce tableau, on peut voir le personnage présent au centre de la nature en position de domination, avec une jambe devant l’autre, mais il est aussi en quelque sorte en position de faiblesse car il a une canne, peut être par rapport à l’ascension de la montagne. On imagine aussi la montée de la montagne avec sa canne qui a du être difficile.
Il contemple l’horizon et semble être seul, car il n’y a personne d’autre. Le personnage reste en
dehors du monde qu'il contemple, isolé, comme s’il était exclu, ce qui donne un sentiment d'abandon et de solitude, mais aussi de calme et de vide. On peut donc voir chez cet homme une solitude frappante. De plus, en regardant bien ce tableau, on remarque une forme de papillon crée avec les montagnes au loin de part et d'autre du personnage central, comme s’il avait des ailes.
Sur ce tableau, seuls les nuages et les cheveux semblent être en mouvement. Le premier plan est très peu éclairé, comme s’il était abrité par des nuages ou des rochers. Contrairement à l’arrière-plan, qui est plus éclairé. Le personnage a l’air rêveur, il doit donc sûrement être assez romantique. Ce tableau nous rappelle la petitesse de l’homme et qu’il n’est rien face à la nature, ainsi que la solitude humaine face à la grandeur de la nature. La nature se régénère, alors que l’homme est mortel, d’où l’impression du paradis en regardant la mer de nuages.
...