Appréciation d'une oeuvre - Le Cri d'Edvard Munch
Commentaire d'oeuvre : Appréciation d'une oeuvre - Le Cri d'Edvard Munch. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Washo Cagon • 12 Septembre 2021 • Commentaire d'oeuvre • 580 Mots (3 Pages) • 597 Vues
Tout d’abord, en ce qui concerne le langage plastique de cette œuvre, je peux constater que le paysage représenté est composé de nombreuses courbes et semble déformé. De plus, les couleurs employées sont très vives. Par exemple, dans la partie supérieure du tableau, on retrouve le ciel qui est ondulant et peint d’un teint assez ardent, rouge-orangé. À l’inverse, on peut aussi apercevoir des couleurs froides par le biais de la mer mouvante et des montagnes sombres aux formes incurvées, qui m’ont l’air d’être d’un bleu presque noir. Sinon, l’être spectral et les deux silhouettes sont vêtus de noir, couleur froide, tandis que la fragile balustrade sur laquelle ils se retrouvent est brune, couleur chaude. Bref, l’opposition des couleurs chaudes et froides que sont le rouge-orangé ainsi que le bleu-noir créent une sorte de contraste coloré. Le décalage entre les lignes droites, les formes ordonnées du pont et des silhouettes et les lignes courbées de la mer, des montagnes et de leurs formes ondulées engendrent un autre contraste, linéaire cette fois-ci. Donc, ces deux contrastes donnent à l’œuvre un certain équilibre et une harmonie qui règne entre les éléments du langage plastique, ce qui la rend agréable à l’œil.
Ensuite, pour ce qui est de l’œuvre, après l’avoir vu, j’étais intrigué, surpris, étonné, voir effrayé. Il s’est déroulé une succession d’émotions jusqu’à m’en donner la chair de poule, en quelque sorte. Je n’arrive toujours pas à discerner si le personnage spectral crie ou bien s’il se couvre les oreilles pour ne pas entendre le cri. En tout cas, c’est toute une œuvre, qui selon moi, veut symboliser un homme emporté par une crise d’angoisse existentielle. Personnellement, je ne suis pas une personne qui, de nature, ressent beaucoup de stress, d’anxiété, etc. Mais ce serait mentir de dire que je n’éprouve pas ces émotions ces temps-ci. En effet, je n’avais jamais vécu autant de stress auparavant et cela est en partie dû à l’école. Je m’explique. Je suis en dernière année du secondaire et je me rends compte à quel point notre charge de travail a décuplé. D’ailleurs, j’ai l’impression que les professeurs ne se rendent pas compte de l’impact mental et physique que cela provoque sur nous. Nous sommes constamment en surnage. Nous ne connaissons presque plus le mot répit et je n’exagère guère. Au contraire, je pèse même mes mots. Notre situation actuelle est la suivante : on nous bombarde de travaux et de projets à remettre juste avant les vacances de Noël pour nous laisser profiter de ce moment de l’année, mais cela fait en sorte que nous devons nous empresser de tout compléter, ce qui va nous épuiser. De plus, on nous rappelle continuellement de prendre du temps pour nous-même et de se reposer. Or, comment voulez-vous si nous sommes autant débordés ? C’est contradictoire. Bon, maintenant que j’ai pris la peine de vous expliquer ce qui me cause du stress, je vais vous démontrer comment j’exprimerais cette émotion. Bien, je réaliserais une œuvre où l’on pourrait contempler une course où figureraient plusieurs jeunes garçons et filles, tous exténués et tout près de franchir la ligne d’arrivée. Ce n’est pas tout. Ces êtres nous représenteraient, les élèves, et nous aurions d’énormes sac à dos en forme de carapace, pour faire référence au fait qu’on est fatigués physiquement et psychologiquement, donc qu’on devient aussi lent que des tortues. Je me représenterais dans cette œuvre comme celui qui est derrière tout le monde. Voilà comment j’exprimerais mon stress.
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