Analyse De la Colonne Brisée (tableau)

Au premier plan, on peut voir une femme debout le corps fendu et ouvert ce qui permet de bien voir ce qu’il y a à l’intérieur, ainsi peut-on voir ce qui semble être sa colonne vertébrale, représentée par une colonne ionique (colonne ,qui dans l’Antiquité soutenait les monuments),elle est fissurée à six endroits différents. Son buste parait retenu par un corset blanc de fer qui semble l’empêcher de se briser, il met en valeur sa poitrine et donc sa féminité.

La femme est nue de la tête à la hanche, le bas de son corps est enveloppé d’un drap blanc, le tissu et sa peau sont transpercés par une multitude de clous : on peut en dénombrer cinquante six, ce qui fait ressortir sa douleur.

De ses yeux, mis en valeur par ses sourcils et ses longs cheveux noirs, on peut voir « pleuvoir » des larmes, qui n’expriment pas de la tristesse. En effet, son visage ne semble pas avoir d’expression, il est sobre et ne laisse trahir aucun sentiment. Son regard est absent, elle semble retracer le fil de sa triste vie (accident, maladie, mari qui la trompe, nombreuses opérations…). Cette neutralité laisse croire qu’elle est insensible à la douleur et qu’elle est forte, mais elle souffre tout en restant digne.

Le personnage est peint avec des couleurs vives et chaudes : le blanc du corset et du drap, le beige de la peau. La lumière semble venir du personnage lui-même.

L’arrière plan est composé d’un paysage désertique, d’un champ et du ciel, les couleurs sont sombres et se confondent presque. C'est un horizon monotone. Les couleurs choisies n'attirent pas l’œil, elles sont sombrent et se confondent presque mais mettent la femme extrêmement bien en valeur.

Sur le tableau, il y a de nombreuses lignes horizontales, par exemple l'intersection entre le ciel et le désert, les lanières de son corset, ainsi que c'est sourcils.

Les lignes verticales sont celles de la colonne, du haut du corset, des bras et des clous.

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