Vive La Parole Libre !

Les paroles, les lettres, les mots forment le bouquet de la langue. C’est à la recherche d’une réponse que je t’invite à faire ce « Voyage au bout de la nuit ». Ce sera un moment fantastique, nous perdront les aiguilles du temps et les dimension de l’espace, tu verras les secondes se transformeront en millénaires et les kilomètres deviendront des pas.

C’est de discours en conférence que je t’invite à faire cette balade sur différentes lèvres académiques, d’un langage saupoudrer d’une cuillère de sommeil et qui, je dois l’avouer, n’est utilisé que par ceux qui croient pouvoir l’utiliser. Mais ne t’en fais pas car, en équipe, nous irons visiter des galléries d’art « mot-derne ». Je te voie déjà à prendre des cachets à cause du mal que te donneront ces idées mordues. Puis en guide je te conduirais dans des quartiers à l’histoire marquée par des révolutions, la colonisation, les croisades, la guerre. Que dire d’autre de ces quartiers, si ce n’est qu’ils ont subit un choc de culture. Ces quartiers sont la source d’une langue nouvelle. Dans cette langue, tu peux trouver toutes sortes de mots. Des mots tendres, des mots d’excuses, des gros mots, des mots à prendre, des mots qui accusent. J’ai même entendu dire que les plus grands conteurs du Maghreb se réfugiait là, dans ces lieux qui ressemblent à leurs récits légendaires, mi- paranormaux, mi- paroles libres.

Tous les mots naissent du même atelier : le savoir-faire de l’homme. Que ce soit des mots passants ou pas. Un mot reste un mot qu’ils soient immobiles ou creux. Ce qui les différencient c’est leur nature car un mot laissé à la porte est différent d’un mot d’amour ou encore d’un mot lettré. Un jour, il existera des Mohamed qui vivront avec des Mauricette, protégés dans une langue comprise de tous. C’est ce à quoi les moines du temple de Kuala-Lumpur vous leur prières, et les tribus nomades d’orateur, leurs récits. Mais tu sais…

J'ai compris que ce que je cherchais avait quelque chose d’interdit, et que cette histoire était fragile comme un mot écrit à la craie. Finalement ma réponse n'était pas si loin. Ce voyage, c'est le mien, c’est le tien et il est bien réel. C'est le voyage du langage universel. Mais voilà, j'ai encore envie de le dire : Vive la parole libre !

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