Rire
Commentaire d'arrêt : Rire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nores1230 • 9 Avril 2015 • Commentaire d'arrêt • 1 048 Mots (5 Pages) • 868 Vues
Le rire peut être causé par le comique en général et par l'humour en particulier, comme dans un spectacle, un sketch, une représentation. Le rire est réputé pour être communicatif, c'est-à-dire transmissible : une personne qui rit amène le rire, c'est le rire social, le rire de groupe. Il peut également être provoqué par le chatouillement. Le stress, un surcroit de sentiments difficiles à gérer peuvent entrainer un rire nerveux qui servira à échapper au quotidien et reprendre une bouffée d’oxygène. Mais la consommation d'alcool ou de drogues peuvent aussi conduire au rire, même en l'absence de stimulus externe. Enfin, le protoxyde d'azote est appelé gaz hilarant car il peut provoquer aussi le rire.
Aujourd'hui, on commence à comprendre ce qui confère au rire cette dimension de partage irrésistible. Il s'agit probablement de phénomènes d'empathie assez fondamentaux, faisant intervenir les systèmes miroirs du cerveau, probablement les neurones miroirs : le psychologue Leonhard Schilbach, de l'Université de Cologne en Allemagne, a ainsi montré qu'une personne qui commence à rire suscite auprès de ceux qui l'observent une activité des neurones impliqués dans la contraction des muscles zygomatiques (impliqués dans le rire), même quand l'observateur ne rit pas lui-même. Il se produirait ainsi une préactivation de l'activité neurologique liée au rire par simple observation. L’être humain serait en quelque sorte « précâblé » pour le rire, et plus particulièrement en situation sociale ou communautaire2.
Conséquences[modifier | modifier le code]
Le rire est en général anodin et n'a souvent que peu de conséquences sur la santé bien qu'il permettrait, selon son intensité, d'augmenter fortement le taux de sérotonine et de dopamine de telle sorte qu'il aurait un effet antidépresseur immédiat. Il renforcerait les muscles de la sangle abdominale due aux contractions musculaires rythmés et souvent intenses.[réf. souhaitée].
Cependant, le rire peut dans de très rares cas être mortel. Des cas de mort causée par l'hilarité ont en effet été relatés dès l'antiquité. L'une des mentions les plus anciennes est la mort de Chrysippe de Soles, bien que la véracité de l'épisode soit incertaine. Des cas plus récents ne font quant à eux que peu de doutes. L'expression « mourir de rire » n'est donc pas totalement dénuée de fondement.
Significations[modifier | modifier le code]
Rire ne s'apprend pas, contrairement aux langues. C'est inné chez l'espèce humaine. L'humain rit 12 fois moins seul qu'en présence d'autres personnes[réf. souhaitée], ce qui tend à prouver que le rire a un rôle social. Le rire est dit « communicatif ». Les chercheurs en psychologie cognitive ont trouvé que les mêmes parties du cerveau étaient activées lorsqu'une histoire drôle est racontée ou lorsqu'un rire est entendu. Un sujet qui entend un rire à la suite d'une blague et qui se mettra à rire attribuera à la blague le fait qu'il ait ri. Cette expérience justifie l'utilisation de rires enregistrés dans les émissions de télévision.
Quand le rire a été déclenché une fois, il aura tendance à être plus facilement déclenché, très peu de temps après. Dans un spectacle comique, les acteurs auront parfois du mal à déclencher les premiers rires chez les spectateurs, mais par la suite, ils les enchaînent facilement. Le rire est en général
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