Les baigneuses, Courbet, 1853 - commentaire d'oeuvre

Analyse historique du tableau et enjeux majeurs

Les baigneuses, Courbet, 227 × 193 cm, 1853

Au XIXème siècle, les mœurs envers les peintures de nues étaient différentes à celles de notre époque. En effet, il n'était pas rare que de nombreux artistes réalisent des scènes de nues. Les canons de beautés étaient différents également, mais la femme été idéalisée sur les tableaux. La totalité des œuvres d'arts représentant une femme nue, la représentait avec une posture et des caractéristiques physiques bien définis. En effet, les femmes été représentées telles des déesses avec un corps fin, élancé, le teint pâle et la chevelure rousse. Cette manière de représenter les femmes était un héritage de la mythologie antique. Les représentations de celles-ci étaient épurées et asexuées, où la notion de sensualité n'étaient pas le propos tenue par l'artiste.

Le voyeurisme dans un tableau résulte de la présence de deux visions possible dans ce dernier. La première invite le spectateur qui contemple le tableau, à y entrer, pour exemple, un paysages harmonieux ou un chemin ensoleillé. La seconde vision place le spectateur en tant que voyeur. Les personnages fuient le regard du spectateur, lui tournent le dos, s'occupent à leur activité et c’est ce qui inspire cette notion de voyeurisme dans le tableau. Dans Les Baigneuses, de Courbet, l'image de la femme parfaite et élégante étaient détruite car les deux femmes sont représentées dans une posture désavantageuse qui plus est en tournant le dos au spectateur, mais également avec des formes, ce qui fît scandale à l'époque.

Après le XIXème siècle, les tableaux représentant des nues féminins ont été soumis à des critiques de plus en plus fréquemment. La nudité de la femme n'étant plus perçut comme un enseignement artistique et une idéalisation de celle-ci, la nature de la femme représentée était considéré comme objet, ce qui peut à peut orienta les mœurs vers d'autres horizons, les femmes furent représentés rondes et de manière réalistes.

Au XIXème siècle, la nudité était très contrôlée. En effet, la nudité dite académiques était tolérée à l'époque mais uniquement dans des cas de représentation tels que les tableaux, les sculptures et statues. Toute fois, la nudité autre que l'art académique était très mal vue et interdit au même titre que exhibitionnisme car l'idée du nue n'était plus une idéalisation, mais une perversion. Comme au XIXème siècle, le voyeurisme et exhibitionnisme est punie par la loi au XXème siècle.

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