La Cour Du Lion

Le lion est caractérisé par sa puissance. Cette puissance est notée par les divers synonymes ou périphrases qui le désignent: « majesté », « prince », « monarque », « monseigneur », « sire ». La diérèse du vers 1 accentue cette puissance : « Sa Majesté Li/onne ». Son autorité est aussi (pensez au connecteur qui rappelle la thèse) marquée par le fait que le lion est constamment sujet des verbes dans les phrases où il apparaît : « Sa majesté lionne voulut », « il manda »… Enfin, le rappel des signes du pouvoir royal du XVIIe siècle (« Louvre », « vassaux » ou l’origine divine du pouvoir au v.2) sont pour le lecteur des signes bien connus de cette autorité.

Le singe, lui, est le symbole du flatteur. C’est ce que montre l’utilisation du champ lexical évoquant cette attitude : « flatteur » v.21, « flatterie », v.24 et « adulateur », v.35. Il est surtout, d’après le narrateur, un flatteur « excessif ». L’excès apparaît dans le discours indirect libre du singe, souligné par la répétition des « et » :

« Et la griffe du lion, et l’antre, et cette odeur. »

Il apparaît aussi, sur un même rythme ternaire, dans la phrase suivante, où les clichés des parfums les plus agréables (« ambre », « fleur ») sont réduits à néant.

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