La Complainte Du Progrès De Boris Vian
Dissertations Gratuits : La Complainte Du Progrès De Boris Vian. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar benoit110398 • 5 Juin 2013 • 523 Mots (3 Pages) • 2 366 Vues
LA COMPLAINTE DU PROGRES :
L’œuvre se nomme la complainte du progrès de Boris Vian. C’est une chanson sortie en 1956. L’artiste, né à Ville D’Avray fait des études d’arts et de manufactures. Il devient ingénieur à l’office du papier et se marie avec Michelle Léglise, dont il aura deux enfants. Trompettiste, il publie de nombreuses chansons dans les années 1950. Il décède le 23 Juin 1959, d’un arrêt cardiaque.
Contexte historique :
Composée en 1956, « La complainte du Progrès » est une critique très drôle de la société de consommation et ses dérives. Nous sommes alors dans la période des « Trente Glorieuses » (1946-1975), marquée par une croissance économique soutenue et ininterrompue, ainsi que par une amélioration générale des conditions de vie. Il faut se rappeler que 5 ans plus tôt les Français n'avaient accès à la nourriture qu'avec les tickets de rationnement. Ceux-ci ont été supprimés en 1951.
Message que l’auteur a voulu transmettre :
« La Complainte du progrès » est une critique drôle et anticonformiste de la société de consommation. Boris Vian décrit les affres de l’amour moderne.
Alors qu'avant les amoureux pouvaient vivre d'amour et d'eau fraîche, que des fleurs offertes faisaient plaisir, il faut maintenant l'abondance des biens de consommation. Cette oeuvre traduit avec humour la crainte de Boris Vian de voir les sentiments amoureux remplacés par le plaisir de la consommation et la possession d'un maximum de choses.
Moyens utilisés par l’auteur :
Il oppose « autrefois » et « maintenant », « ça change, ça change » pour bien insister sur le changement, les nouvelles modes. Boris Vian joue sur les mots (Gudule, prénom rarissime, anachronique et ridicule), en invente (ciregodasses, ratatine-ordure...) et l'aspect énumératif des équipements à la pointe du progrès renforce l'idée de l'inutilité de tous les objets. Il utilise un orchestre de variété (vents, violons, plusieurs percussions) sur un rythme latino américain, en donnant à sa complainte un caractère enjoué. Normalement, une complainte est plutôt triste et nostalgique !
Relation de cette œuvre avec d’autres arts :
La musique de Boris Vian dans cette complainte nous rappelle les films comiques des années 1950. Les illustrations de Lynda Corazza viennent souligner avec humour cette critique de la société des années soixante. Elle emploie des collages et des ombres chinoises pour nous montrer l'invasion des objets dans la vie d'un couple alors que l'amour peut être si simple.
Jacques Tati, quant à lui, réalise Mon Oncle, où Monsieur Arpel, « nouveau riche » fier de sa maison futuriste bardée de gadgets technologiques à l'utilité improbable, veut éviter que son beau-frère, M. Hulot, personnage rêveur et bohème, n'influence son fils. Il réalise également Playtime, une charge grinçante contre la ville moderne, déshumanisée et vulgaire.
Ainsi, en écho à la chanson de Vian, Georges Pérec décrit dans son roman Les choses, l'insatisfaction d'un jeune couple qui cherche à dépasser
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