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L'extase De Sainte Thérèse

Mémoire : L'extase De Sainte Thérèse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Avril 2013  •  1 531 Mots (7 Pages)  •  2 545 Vues

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L'Extase de sainte Thérèse ( 1645-1652 )

Le Bernin ( 1598-1680 ), Rome église Santa Maria della Vittoria

Nous allons étudier la sculpture du très célèbre Gian Lorenzo Bernini plus connus sous le nom de le Bernin, L'extase de sainte Thérèse.

Située dans l'église Santa Maria della Vittoria à Rome , la chapelle Cornaro fut commanditée par Federico Cornaro, un cardinal vénitien, en souvenir de sa famille.

La réalisation fut confiée au Bernin. Cet artiste est à la fois architecte, sculpteur, décorateur, peintre et homme de théâtre. Il a conçut un ensemble de caractère monumental pour mettre en valeur le groupe sculpté. Dans l'espace relativement restreint de la chapelle, Le Bernin organise une véritable scène de théâtre au centre de laquelle apparaît sainte Thérèse en extase.

Rappelons le contexte artistique dans lequel Le Bernin à réalisé son œuvre.

Il s'agit du mouvement baroque qu'on appel classicisme en France.

Le baroque est un art, catégorie historiographique désignant une tendance artistique dominante apparue à la fin du XVIe siècle en Italie.

Les premières manifestations du baroque apparaissent à Rome vers la fin du XVIe siècle, au terme de la période dite maniériste. Cette évolution est, en grande partie, liée au concile de Trente, qui prône une grande discipline dans la recherche d’un art sachant toucher les foules par la passion.

Le Bernin domine la sculpture baroque en Italie. Fils d’un sculpteur, il hérite de la tradition maniériste développée par Michel-Ange. Cela consiste entre autres en la modification des canons de beauté classiques (allongement des figures).

Cela influe également sur la contorsion des corps, LE BERNIN les tournant selon une spirale : la figurina serpentina.

Son habileté pour restituer les textures de la peau ou des vêtements ainsi que pour susciter l'émotion est sans pareille. Il est l'un des premiers à utiliser les effets de lumière pour mettre en valeur une sculpture. Il conçoit ses œuvres comme des tableaux, et plus encore comme des mises en scène théâtrales. Il joue avec dextérité du contraste entre les chairs nues, polies, et les larges drapés qu’il anime dramatiquement pour susciter l’émotion.

Il revient également à une étude directe de la nature, cherchant à saisir dans le miroir ou par de rapides esquisses la vérité de l’expression et du mouvement, s’intéressant aux expressions changeantes des visages sous l’effet de la souffrance.

L’Extase de sainte Thérèse est exemplaire dans sa volonté de toucher le spectateur par une émotion bouleversante, mais contenue et intellectualisée puisqu’elle s’adresse à l’imagination. Le Bernin excelle également dans l’art du portrait, comme le prouvent ceux de Costanza Buonarelli (v. 1635, musée national du Bargello, Florence) et du Pape Innocent X (v. 1647, galerie Doria-Pamphilj, Rome).

Son unique rival dans cet art reste certainement l’Algarde.

Dans un premier temps nous décrirons la scène de l'Extase,

et dans un deuxième temps nous essayerons d'analyser et de montrer comment le Bernin a su nous transmettre toutes les émotions a travers ces sculptures.

Le célèbre artiste réalise un groupe sculpté en marbre (marbre polychrome et de métal doré), constitué de sainte Thérèse et de l'ange, à partir de textes de grande mystique espagnole. Il décrit la scène de l'extase, événement rappelé lors du procès de canonisation en 1622 : un ange s'approche de la sainte, soulève d'une main le bord de son manteau et de l'autre s'apprête à lui percer le cœur et les entrailles d'un javelot d'or à l'extrémité incandescente.

Le Bernin place le groupe au-dessus de l'autel et réalise un encadrement inspiré de l'architecture d'une façade d'église. De chaque côté, deux colonnes corinthiennes soutiennent un puissant fronton brisé.

Sur les côtés de la chapelle, des bas-reliefs de marbre blanc évoquent des loges de théâtre où apparaissent les membres de la famille Cornaro. Ces spectateurs, plongés dans une conversation animée, observent l'extase de sainte Thérèse.

On pourrait presque parler de trompe-l’œil, a cause des spectateurs de la scène présent sur les côtés latéraux. C'est comme s'il s'agissait d'un tableau dans un tableau.

L' œuvre présente deux plans. Nous avons dans un premier plan, sur un nuage, Sainte Thérèse d’Avila dans une posture semi-circulaire, comme si elle tombait en arrière.Un ange se tient devant elle en voulant lui lancer une flèche de la main droite. Dans un second plan, nous avons une pluit de lumière, dont les rayons solaires descendent sur cette scène.

Dans ce premier plans sainte Thérèse (tête et pied apparents) et l’ange (tête et main avec la flèche) s’inscrivent dans un cercle parfait dont le centre n’est autre que la jonction entre les robes

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