Fiche de visite d'un musée

Vie culturelle :

Travail sur la visite du musée du masque

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Présentation du lieu culturel :

Le musée du masque se trouve dans la ville Binche, dans le Hainaut. Binche est connue pour son célèbre carnaval et bien entendu, ses gilles.

Avant d’être un musée, le bâtiment était anciennement un hôtel pour ensuite devenir un collège en 1570. Ce n’est qu’en 1975 qu'il acquiert la fonction de musée qu'il est aujourd’hui.

Concernant l’organisation du musée, le rez-de-chaussée et une partie du premier étage sont consacrés aux expositions temporaires. L’autre partie du premier étage est consacré au carnaval de Binche et autres carnavals de Wallonie comme celui de Malmedy, de Stavelot ou encore, celui de Fosses-la-Ville. Au premier étage, se trouve aussi une partie « Les masques aux 5 coins du monde ». Le deuxième étage du musée est consacré à la section pédagogique.

L’infrastructure du cite comporte un grand parking, un auditorium de 120 places assises, une cafeteria, une salle d’animation et des toilettes à chaque étage du musée. Le musée est aménagé pour les personnes à mobilité réduite (toilette, ascenseur,).

Concernant l’horaire, le musée est ouvert du mardi au vendredi de 9h30 à 17h30 mais aussi le samedi et dimanche de 10h30 à 17h.
Les différents tarifs sont de 8 euros pour les adultes, 7 euros pour les étudiants, 3,50 euros pour les enfants à partir de 6 ans et 4 euros pour les personnes handicapées. Lorsqu’il s’agit du de groupe, le prix est réduit à 7euros pour les adultes/étudiants et 3 euros pour les enfants.

Il est possible au sein de ce musée d’avoir des visites guidées avec comme thématique possible : « Un musée à quoi ça sert ? », « Les carnavals de Binche et Wallonie », « Masques aux 5 coins du Monde » et « Exposition anniversaire " 40 ans. Déjà ? Seulement ! " » avec différentes langues disponibles comme : le néerlandais, l’anglais, l’espagnol, l’allemand, l’italien, l’espagnol et le langage des signes.
Des animations sont également possible. Il y a un atelier lecture vivante de 45 minutes et un atelier créatif de 1h30.
A noter que l’établissement est muni d’audio-guide en français, anglais et néerlandais gratuitement.

Analyse de l’intérêt pour le public imposé

Pour ce travail, j’ai un groupe de 35 personnes mixtes, dont 15 personnes âgées, et 20 jeunes trisomiques de 15/16 ans. Ce groupe peut être fortement intéressé par cette exposition. Car pour les personnes âgées, cela pourrait leur remémorer leurs jeunesses en tant que gilles, dames, paysans, pierrot, Pour les jeunes, c’est pour eux une nouvelle connaissance de culture et du folklore.

Premièrement, les personnes âgées ont, par moment, beaucoup de mal à se remémorer leur jeunesse, et en voyant les différents accessoires basés sur le carnaval, cela pourrait les aider à se remémorer et leur faire plaisir. Le carnaval faisant parti de leur culture depuis toujours, je trouve intéressant de montrer ce musée à ce groupe afin de connaître un peu plus d’eux, ainsi que leurs vécus.
Visiter ce musée permettrait donc leur faire remémorer la richesse de leurs jeunesses.

Deuxièmement, cela pourrait montrer notre folklore carnavalesque aux jeunes trisomiques dont beaucoup viennent de France. Cette visite pourrait leur inculquer la culture de chez nous et que le carnaval de Paris, n’est pas forcément le même qu’en Belgique ou en Slovénie.

Mais il n’y a pas que le carnaval de Binche dans ce musée. La partie « Masque aux 5 coins du monde » peuvent permettre aux personnes présente dans le groupe qu’il n’y a pas qu’à Venise, Rio et Binche comme carnaval, mais qu’il y en a partout ailleurs dans le monde.

Ensuite, dans le groupe, il se peut qu’il y ait un mélange de nationalités. Visiter les différents masques, les différentes histoires, pourraient montrer qu’on ne se déguise pas partout la même chose.

Enfin, cela pourrait faire voyager le groupe à travers les différents pays du monde.

Pour finir, je ne suis pas certain que tous aient déjà eu la chance de visiter un musée durant leur vie, tandis que certains ont vécus la guerre, d’autres n’ont pas eu la chance d’y aller, que ce soit avec leurs parents, ou avec le foyer où ils vivent. Je pense que le musée du masque est un bon début pour que ces personnes découvrent ce qu’est un musée.

Forces et faiblesses en fonction du public visé

À la suite de ma visite, je préfère commencer par les faiblesses du musée du masque.

Premièrement, je trouve que beaucoup des explications sont inadaptées. En effet, elles sont écrites uniquement en français voir en wallon. Certes les plus vieux de mon groupe peuvent comprendre le Wallon, mais pour les jeunes trisomiques venant de France auront beaucoup de mal à lire et à comprendre.

Deuxièmement, il n’y a pas d’interdiction de touché, ni de protection sur les œuvres. Pourtant, cela est fort dangereux, car il y a des centres pour personnes handicapées, dont mon groupe, qui ne font pas forcement attention et touchent à tout sans délicatesse. Ce qui peut emmener à une casse ou un vol.

Troisièmement, je trouve que les toilettes ne sont pas bien aménagées. Il y a deux places disponibles dans les toilettes, et donc cela peut causer problème quant aux petits vieux ayant des incontinences.

Pour finir, l’espace animation est inadéquat pour un groupe de 35 personnes vu qu’il ne peut accueillir que 20 personnes en places assises

Pour ce qui est du positif, dans le musée par rapport à une potentielle venue d’un groupe de 35 personnes contenant 15 personnes âgées et 20 trisomiques.

Premièrement, pour les personnes inconnues à cette culture, les différents objets, les différentes photos ainsi que les différentes mises en situation (par des mannequins) permettraient de comprendre le déroulement du carnaval, l’utilisation des différents objets ainsi que la valeur sentimentale que représente cet évènement pour les binchois. Les petits reportages sur les télévisions permettent aussi d’avoir une certaine vision des différentes cultures et carnavals.

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