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Cathédrale saint Corentin De Quimper

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Par   •  30 Janvier 2013  •  1 150 Mots (5 Pages)  •  1 115 Vues

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CATHEDRALE SAINT CORENTIN, QUIMPER

Intro : L’ensemble des vitraux contenus dans la cathédrale de Saint-Corentin à Quimper ont récemment fait l’objet d’une remise en états remarquable par le service des monuments historiques. Ceux que nous contemplons désormais n’a cependant plus grand-chose à voire avec la cathédrale romane dédiée à Saint-Corentin, dont elle ne garde aucun souvenir de vitraux, bien qu’elle en fut certainement pourvut dès sa première construction. Le temps et les modifications successives ont certes

Les vitraux de la cathédrale saint Corentin furent classés monument historique en 1907, soit 70 ans après l’édifice qui les accueille et qui fut achevé vers 1500.

Peu traces ne subsistent des verrières de cette époque, le cas échéant, elles se retrouvent noyées dans les modifications du XIXe et XXe siècle. C’est à l’évêque français Renaud, que l’on doit la reconstruction de la cathédrale romane dont le chantier débute peu de temps avant 1245. En 1287, les travaux effectués dans le chœur se terminent, et la réfaction de la chapelle Notre-Dame de la victoire est elle aussi presque achevée. Les vitraux qui étaient sûrement présent dès cette époque ne laissent aucune trace de leur présence. La guerre de succession de Bretagne, dont la prise de la ville par les troupes de Charles de Blois en 1344, ralentie ensuite les travaux tout au long du XIVe siècle. Ce n’est qu’en 1408 qu’une nouvelle campagne est lancée par l’évêque Gatien de Monceaux.

Le chœur du XIIIe siècle est alors remanié, les voûtes sont surélevées et l’on modifie les 13 fenêtres supérieurs, que l’on dote bientôt de verrière au frais du duc Jean V et de son entourage. La datation des vitraux est déduite par la date où le voutement reçoit sa polychromie, soit 1417, Le Men est le premier à les dater des toutes premières années de l’épiscopat de Bertrant de Rosmadec, entre 1417 et 1419.

Leur réalisation est habituellement attribué à un peintre verrier local, Jean ou Jamine Sohier (arch.dép.Finistère, 2 G141f°27). Etant plusieurs fois cité comme le préposé à l’entretien des verrières, il semble donc hasardeux de lui attribuer la réalisation des vitraux qui est sûrement légèrement antérieur. De plus, la rapidité des travaux ainsi que les variations stylistiques d’une fenêtre ou d’un panneau à l’autre indiquent que plusieurs personnes sont intervenues dans leur réalisation.

De ces treize baies, peu nous sont parvenus intactes, la cohérence de l’ensemble semble cependant déchiffrable. Le programme, organisé autours du Calvaire de la baie axiale, se poursuit de part et d’autre jusqu’au transept par une suite de niches claires dont les détails varient, abritant une série de Saints en pied, la pluparts étant accompagnés de donateurs, membres du clergé au nord, au sud laïcs des grandes familles de la région dont les armoiries occupaient les tympans jusqu’aux destructions perpétrés en 1793.

En 1845, le clermontois Thévenor lance une consolidation de ces verrières, effectuées par un vitrier local, Alexandre Le Goëe fils.

En 1856, le Tourangeau Julien-Léopold Lobin est engagé afin de remplacer les trois baies centrales de l’abside. Dix ans plus tard, la fabrique s’adresse à Antoine Lusson pour poursuivre les restaurations du chœur par les fenêtres des flans, certaines sont complétés, d’autre sont totalement échangés pour de nouvelles.

A la fin de ces travaux, qui prirent deux ans, l’abbé Thomas constate que les créations de Lobin ne sont plus en continuité avec les vieux vitraux restaurés et Lusson est alors chargés de les refaire en copiant fidèlement les verrières primitives, elles

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