Vocabulaire liés au théâtre.

Action : l’ensemble des événements racontés dans une pièce de théâtre (intrigue).

Coup de théâtre : événement imprévu qui modifie le cours de l’action.

Actes : correspondent chacun à un moment de l’action représentée. Le passage d’un acte à l’autre s’accompagne souvent d’un changement de décor. L’entracte est le temps qui sépare un acte du suivant et marque souvent une ellipse. La scène est la subdivision de l’acte. Dès qu’un personnage entre ou sort, c’est un changement de scène.

Exposition : permet aux spectateurs de connaître les personnages et les actions. C’est la première scène.

NŒUD : point culminant de l’action.

Dénouement : fin et solution de la pièce.

Réplique : chaque prise de parole, chaque énoncé dit par un personnage.

Tirade : longue suite de phrases qu’un acteur dit sans interruption.

Monologue : scène où le personnage parle seul (inverse de dialogue).

Parler à la cantonade : s’adresser à tous ceux qui sont sur scène.

Aparté : procédé qui consiste à faire dire au personnage quelque chose que les spectateurs entendent, mais que les autres personnages ne sont pas censés entendre.

Stichomythie : partie de dialogue où les répliques très courtes se succèdent rapidement.

Didascalies : indications scéniques constituées par tout ce qui n’est pas dit par les acteurs (décors, déplacements, gestes, expressions, intonations…).

Bienséance : à l'époque classique, il convenait de respecter la bienséance, c'est-à-dire de ne pas choquer le public : pas de vulgarité, la violence, la mort et tout ce qui a trait à la sexualité était interdit sur scène.

La vraisemblance : l'histoire racontée doit être réaliste. Le spectateur, malgré les conventions, doit croire ce qu'il voit. Cette règle est très différente selon les époques. Il est peu vraisemblable que quelqu'un puisse mourir par amour ou devenir soudain riche en retrouvant un père qu'il croyait mort depuis des années...

Catharsis : fait de se purger de ses passions en les voyant représentées sur scène. Si on voit de la colère poussée à son extrême, on n'aura plus besoin de se mettre en colère. On se calme en regardant de la violence, en en parlant en public, en la voyant théâtralisée...

Les trois coups : frappés avant la pièce, ils imposent le silence dans la salle et donnent l'ordre d'ouvrir le rideau de scène.

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