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Valse avec Nemir

Discours : Valse avec Nemir. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  23 Février 2018  •  Discours  •  976 Mots (4 Pages)  •  547 Vues

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CONTEXTE HISTORIQUE :

Dès 1949, date de la fin de la première guerre israélo-arabe, des camps de réfugiés palestiniens existent au Liban.  

La guerre civile éclate au Liban en avril 1975 suite à un attentat visant Pierre Gemayel, dirigeant chrétien maronite et leader phalangiste. La répression est terrible et c’est l’escalade de la violence, qui aboutit en décembre 1975 au « samedi noir » avec la mort de 600 musulmans assassinés par les phalangistes.

Le pays se divise alors en deux partis : d’un côté, les libanistes, conservateurs chrétiens qui craignent pour la cohésion nationale et qui s’organisent au sein de la Phalange autour de Pierre Gemayel. De l’autre, les progressistes musulmans, solidaires de la résistance palestinienne.

Le 3 juin 1982, un commando palestinien fait une tentative d’assassinat contre l’ambassadeur israélien à Londres. Le lendemain, l’armée israélienne bombarde les camps de l’OLP au Liban, alors que cette dernière n’est pas impliquée dans l’attentat de la veille. Très vite, l’OLP réplique.

Cela permet à Ariel Sharon avec l’opération “paix en gallilé” de justifier d’une part la violation d’un cessez le feu décidé par les instances internationales, et d’autre part l’occupation du Liban qu’il légitime derrière sa volonté de traquer les « terroristes ». En juin 82 Israël envahit le Liban avec 60 000 hommes dont Ari Folman, qui est enrôlé, ceci dans le cadre d’un conflit avec l’OLP dont le siège se trouve au Liban. En septembre 1982, Bachir Gemayel, représentant des phalangistes chrétiens, (fils de Pierre Gemayel), est élu président du Liban. Les élections ont lieu alors que règne un climat de tension et de violence extrême entre les différentes communautés libanaises et palestiniennes.

Très peu de temps après son élection et après avoir rencontré les instances politiques israéliennes de l’époque, Bachir Gemayel est assassiné le 14 septembre. Cet assassinat déclenche une hystérie populiste incontrôlable.

Les quartiers de Sabra et de Chatila de Beyrouth, où vivent des milliers de civils palestiniens (depuis 1949), sont « assiégés » par les phalangistes chrétiens libanais qui entament “des répresailles”. Alors que les exécutions des civils ont lieu, l’armée israélienne éclaire la zone des massacres. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a condamné les massacres et les a qualifiés d’acte de génocide

LIEN ENTRE TITRE ET MÉMOIRE

 La mémoire désigne à la fois la capacité d'un individu ou d'un groupe humain de se souvenir de faits passés et se souvenir lui-même.  Dans le cas d’une personne, elle est individuelle ; dans le cas d’un groupe, elle est collective.

Le titre prend tout sous sens lors d’une scène d’échange de tirs à Beyrouth entre l’OLP et l’armée Israélienne. On peut y voir Frenkel, camarade de Ari, prendre une arme et tirer dans tout les sens sur l’ennemie, esquivant toutes les balles des snipers, des mitraillettes. C’est alors que naît une sorte de danse, macabre, surréaliste, de plus on voit derrière le soldat israélien de grands drapeaux de Bachir criblés de balles (symbolisant le soutient de l’armée Israélienne aux phalangistes auteur des massacres, voulant venger leurs leader assassiné). Le titre alors évoque cette danse folle, irrationnel où la réalité valse, de la même manière que les souvenirs d’Ari.

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