Portrait Des époux Arnolfini
Rapports de Stage : Portrait Des époux Arnolfini. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kalotyxos • 13 Avril 2013 • 907 Mots (4 Pages) • 1 323 Vues
Portrait des époux Arnolfini
Date 1434 Renaissance
Type Huile sur bois
Dimensions 82 cm x 60 cm
Genre Portrait
Double portrait posé dans le cadre d’une scène de vie
(mariage privé)
Lieu de conservation National Gallery, Londres
Problématique
Qu'est-ce que les éléments visibles permettent de
comprendre de l'oeuvre et des intentions de l'artiste ?
Le tableau représente Giovanni Arnolfini, un riche marchand italien installé à Bruges, et sa future jeune épouse, Giovanna
Cenami, à l’occasion de leurs noces.
Il s’agit d’une cérémonie privée qui se déroule dans la chambre nuptiale, au cours de laquelle les époux se prêtent serment.
Au XVe siècle, en Flandres, la présence d’un prêtre n’était pas obligatoire.
L'oeuvre a été commandée à Van Eyck par Giovanni Arnolfini qui souhaitait garder un témoignage de l'événement.
L’espace est partagé en deux : à gauche le banquier, à droite sa femme.
L’homme est du côté de la fenêtre, c’est l’homme de l’extérieur, l’homme des
affaires.
La femme est du côté du lit, c’est l’épouse dans le foyer familial.
Les mains réunies se trouvent pratiquement au croisement des diagonales, au
centre du tableau.
Au premier plan : le chien et une paire de chaussures. On retrouve une autre paire à
l’arrière-plan de taille réduite et moins détaillées.
Au deuxième plan : les époux Arnolfini.
A l’arrière-plan, sur le mur du fond, un miroir concave qui renforce l’impression
d’espace en permettant de rendre visible, dans le reflet, la totalité de la pièce ainsi
que son entrée. On peut aussi distinguer deux autres personnes, témoins de
l'événement, dans l’encadrement de la porte d’entrée, dont Jan Van Eyck.
Visibles avec la fenêtre, le meuble bas et le lit. Elles ne convergent cependant pas
vers un seul point, Van Eyck n’a pas respecté les lois de la perspective linéaire
(peut-être par manque de maîtrise).
Elle vient de la gauche. L’ouverture de la fenêtre permet des jeux de lumière qui
modèlent les formes avec délicatesse en leur donnant du relief.
Les ombres donnent également une impression de profondeur.
La lumière permet aussi d’attirer l’attention sur les visages et sur le miroir du fond
auréolé de lumière.
Le vert de la robe de mariée contraste avec le rouge des tissus et tentures du lit à
baldaquin et du fauteuil. Ce jeu avec les complémentaires fait ressortir la jeune
femme. La coiffe blanche se détache également
...