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Madeleine à La Veilleuse

Mémoire : Madeleine à La Veilleuse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2013  •  499 Mots (2 Pages)  •  3 268 Vues

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Les tableaux de vanités s’inscrivent dans une longue tradition qui commence dès l’Antiquité grecque et romaine. Cependant, le thème se développe particulièrement durant la première moitié du XVIIe siècle. Les vanités montrent la fugacité de l’existence humaine.

Georges de la Tour est un peintre français de l'école lorraine. Né en 1593, et mort en 1652 il fut illustre en son temps puis complètement oublié et retrouvé au XXeme siècle. Georges de La Tour est un représentant francais du Caravage le plus connus.

Ce peintre peignit plusieurs fois la figure de Marie Madeleine et celle-ci est une de ses œuvres les plus achevées et la plus connu. Elle se trouve actuellement au Louvre et a été peinte vers 1640-1645. Haute de 1,28m et large de 0,94 cm.

Cette jeune femme, Madeleine, est un personnage biblique ; c'est une ancienne prostituée convertie par Jésus ; elle a renoncé au monde pour lui. C’est donc une figure de la conversion et de l’amour.

Le tableau représente la jeune femme assise devant une table sur laquelle sont disposés quelques livres entassés et un verre d’huile où brûle une mèche. On peut voir que Madeleine est en pleine méditation, son regard est fixé sur la grande flamme qui éclaire son visage. Elle est pieds nus et tient de la main gauche son menton. Et de l'autre main elle tient un crâne qui est tourné vers le spectateur et qui luit sous l’effet de la lumière.

Ici, plusieurs éléments indiquent le caractère éphémère de la vie :

- Le crâne tout d’abord, qui montre la mort qui nous attend, et qui rappelle que tous les biens terrestres sont éphémères et futiles, comparé à la mort et à la parole divine.

- La lampe à huile qui brûle devant des livres entassés, constitue le point focal du tableau, mais elle représente encore une fois le caractère éphémère de la vie terrestre .

=> En ce sens, le tableau est une méditation sur la fuite du temps. Cette œuvre apparaît donc comme la réflexion d'une jeune femme sur sa beauté éphémère et l'éternité des choses célestes.

La Tour a volontairement dépouillé la jeune femme de tout accessoire afin de concentrer l'action sur l'aspect religieux de son message. Car de plus bien qu’elle soit immobile, son corps marque un mouvement vers la conversion et le renoncement : ses jambes, ses épaules dénudées, ses longs cheveux évoquent son ancienne vie ; le regard est tourné vers sa nouvelle vie, symbolisée par le la corde de pénitence et la croix.

Guérie par le Christ des démons qui l’habitaient, Marie Madeleine médite sur la vie et sa fragilité, évoquée par le crâne et par la petite flamme éphémère.
 L'image de la pécheresse repentie et sanctifiée apparaît fréquemment à partir du XVIIe siècle avec saint Jérôme comme une image type de l’abandon du monde et de la pénitence.

Pénitence ; punition infligé pour se faire pardonner d'un pecher

Caravage ; Plutôt que d’idéaliser leurs personnages, les caravagesques préfèrent représenter les personnages religieux sous les traits de gens ordinaires.

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