Louis Aragon, Strophes Pour Se Souvenir
Rapports de Stage : Louis Aragon, Strophes Pour Se Souvenir. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loulou2 • 30 Avril 2013 • 387 Mots (2 Pages) • 1 413 Vues
Domaine :
Arts du langage
Thématique :
Arts, Etats et pouvoir
Presentation de l’oeuvre
Nature/genre de L’oeuvre : Poème L’artiste : Louis Aragon est né en 1897. Il a participé, en tant que médecin, aux deux guerres mondiales. Il a fait partie du mouvement « surréaliste ». Il a adhéré au Parti communiste. Les poèmes qu’il a dédiés à Elsa, la femme de sa vie, sont parmi les plus célèbres qu’il ait écrits. Contexte historique de création : Les « Strophes pour se souvenir » ont été écrites par Aragon en 1955 pour commémorer le combat des résistants du groupe Manouchian, fusillés par les Allemands le 21 février 1944. En quoi l’oeuvre a-t-elle marqué son temps ? Comme l’indique son titre, ce poème honore la mémoire de ceux qui sont morts pour la liberté. Il fait partie des poèmes les plus célèbres écrits sur la Résistance. Il sera mis en musique et chanté par Léo Ferré sous le titre « L’Affiche rouge ».
Description de l’oeuvre
Un poème de forme classique
Il est écrit en alexandrins : le rythme lent et solennel de l’alexandrin convient à la gravité du sujet. Chaque strophe de cinq vers (quintil) obéit à une composition rigoueuse où se mêlent rimes embrassées et rimes croisées (abbab). De plus, la rime en « -an » revient tout au long du poème. A l’intérieur de ce cadre rigide, l’absence de toute ponctuation donne au vers une grande souplesse.
Un poème polyphonique
Le poète s’adresse d’abord directement aux résistants (« Vous n’avez demandé la gloire ni les larmes») pour rappeler qui ils furent et quel était le sens de leur engagement. Il évoque ainsi cette « Affiche rouge » dans laquelle la propagande nazie les présentait comme des criminels, et qui est devenue le symbole même de la Résistance.
La deuxième voix qui s’élève ensuite est celle de Missak Manouchian : Aragon cite directement la dernière lettre que le résistant a écrite à sa femme juste avant d’être fusillé. Il met ainsi en valeur le bouleversant message d’amour qu’elle contient : « Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre / Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand »
La dernière strophe est un hymne à la mémoire de ces « vingt et trois » étrangers « morts pour la France ».
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