Les Bonnes
Mémoire : Les Bonnes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Miguel • 16 Mai 2013 • 1 833 Mots (8 Pages) • 731 Vues
es Bonnes se retrouvent seules, avec un objet en plus : le tilleul empoissoné. Solange éclate la première en reporchant à Claire de ne pas avoir forcé Madame à boire son tilleul. Claire redevient alors Madame-Claire, Solange entre dans une folie furieuse, elle explose avec un long monologue. Solange se jette sur Madame-Claire, pour l’étrangler. Madame-Claire est errifié. Solange considère Madame-Claire morte étranglée et continue son discours fantasmatique triomphant. Solange imite Madame vivante portant le deuil de sa bonne. Madame y est morte vivante, à la fois dans la peau de Madame-Claire symboliquement morte et dans la peau de Madame portant le deuil de sa bonne. Cela ressemble à de la magie noire, à une messe noire. Solange se représente vétu de rouge, c’est l’étrangleuse. Elle imagine/voit le bourreaului chuchoter des mots d’amour, ce qui est un mélange érotique et masochiste. C’est une manière pour Jean Genet de sacraliser le crime. Solange « redescend » et s’anéantit face à Claire en disant : « Nous sommes perdus ». Madame-Claire qui a était successivement épuisée, provocante, puis étranglé reprend alors le relais. Elle relance le jeu et pousse Solange jusqu’au meurte, qui finira par lui obéir, alors que celle-ci voulait s’arrêter là. Solange empoissonne Madame-Claire, comme pour mieux la porter en elle. C’est a la voit un anéantissement puisque Claire meurt réellement, et une gestation puisque cette dernière renait à travers Solange.
Ce dénouement est un triple échec, puisque la vraie Madame est toujours en vie, et qu’en plus elle est sauvée. Ensuite parce que Claire c’est suicidé, et que Solange est promise à l’échaffaud. Pourtant, il y a bien une victoire pour les Bonnes dans ce dénouement. Solange entrera dans la légende noire des criminels exemplaires, c’est une victoire pour elle : elle se disait pour le bagne, et elle va y aller. Claire a offère a Solange la plus grande chance de devenir reine du mal. Les deux Bonnes sont comme libéré à la suite de la mort de Madame-Claire : elles ne font plus qu’une et on anéhanti symboliquement ce qui les obscdés tant : Madame. Elles ont parfaitement réaliser le couple parfait de la sainte et du criminel : Claire étant la sainte et Solange la criminelle.
III. Cette pièce des Bonnes est riche en symbolisme et en confusion de plusieurs mondes.
Le couple éternel du criminel et de la sainte est une image que Jean Genet aime beaucoup. Son obsession est l’image du bagne, car lui aussi a fait de la prison, le bagne est pour lui une forme de liberté, puisque avant le bagne il y a la rebélion. Selon lui, les criminels et les saints viennent de la même famille des réprouvés. Dans cette pièce il y a deux couple du criminel et de la sainte, le plus explicite est celui des Bonnes, où Solange est la criminelle qui tue sa sœur, et où Claire est la sainte qui se fait tuer par sa sœur. Le second couple est incarné par Madame et Monsieur, Monsieur étant le criminel qu’on accuse et Madame la sainte prête a le suivre jusqu’au bagne.
Le clivage le plus important dans cette pièce est celui entre la bourgeoisie et la domesticité, un clivage représenter par la chambre de Madame et la cuisine des Bonnes. Ce sont deux mondes différent, qui font l’objet d’une importante séparation mais aussi parfois de confusions.
En effet, les Bonnes boulversent se clivage en se glissant dans la chambre de Madame, ce lieu interdit et sacré ; mais aussi en se glissant dans la peau de Madame a travers ses robes, ses bijoux, ses maquillages, ses gestes, ses paroles. Les Bonnes boulversent volontairement les clivages en mélangant le monde bourgeois au monde domestique. Elles confondent les objets domestiques et bourgeoise dans la manière dont elles en parlent. Les gants de caoutchouc deviennent des objets liturgiques, et à l’inverse on crache sur la robe de parade. Elles souillent a la fois la chambre de Madame, cette espace sacré qui ne doit pas être profané ; et se rabaissent sans cesse a leur univers en utilisant en plein jeu le mot « crachat » dans la bouche de Madame-Claire.
Il y a également d’importante confusion en ce qui concerne les sentiments d’amour ou de haine, entre les Bonnes entre elles et entre les Bonnes et Madame. Ce qui répugne le plus les Bonnes n’est pas la dureté ni le mépris de Madame, mais au contraire sa bonté. Comme elles le disent « Avec sa bonté, Madame nous empoisonne ». Les Bonnes ne supportent plus les qualités de Madame : sa bonté, sa beauté, son élégance…. Madame vit en elles comme un corps étranger, mais séducteur à la fois. Les Bonnes veulent détruire Madame, mais ni l’une ni l’autre n’y parviennent, elles sont incapables de se détacher d’elle. Solange n’a pas était capable d’étrangler Madame quand elle en a eu la possibilité, Claire également c’est révéler incapable de l’empoissoner.
Quand Solange dit qu’elle désire que Madame soit belle, Madame-Claire répond « Vous me détestez » ce qui montre ce perpétuel va et vient entre l’amour et la haine qu’elles lui portent.
Les Bonnes entre elles se disent qu’elles s’aiment, puis qu’elles se haïssent ; elles ont des gestes de douceur entre elles et s’accable de reproches et d’insultes
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