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Le théâtre moderne japonais

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Par   •  2 Octobre 2019  •  Cours  •  1 312 Mots (6 Pages)  •  724 Vues

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LE THÉÂTRE MODERNE JAPONAIS

LE JAPON A L’ERE MEJI

        Situé entre 1868-1912, dont Tokyo devient la capitale en 1912, à la place de Kyoto = politique de modernisation du Japon, fin de l’isolement volontairement voulu, appelé « sakoku » → toute entrée ou sortie du pays que ce soit un japonais ou un étranger était puni de la mort. Abdication de Yoshi Nobu, XVè shogun de la lignée des Tokugawa = faire en sorte que le pays change de voie et de politique → quitter son fonctionnement féodal pour rentrer dans l’ère industrielle, se moderniser par une série de décisions politiques, suppression des samouraïs.

L’Occident est devenu un modèle dans divers domaines. Parti libéral « Jiyuto » crée, inspiré par les doctrines politiques françaises. Kaishinto. Les grandes règles du Japon, la Constitution reprennent le modèle prussien. L’économie est en pleine expansion, le chemin de fer se développe à une vitesse incroyable grâce à des ingénieurs britannique. Le système éducatif national est mis en place et s’inspire du modèle américain. L’empereur Meiji (litt. « Le gouvernement éclairé ») va chercher des médecins, militaires, juristes, ingénieurs et industriels de divers pays. Le Japon se lance dans une guerre contre la Russie en 1904, puis contre la Corée en 1910.

Aujourd’hui, c’est un pays qui continue de s’ouvrir au monde tout en préservant ces pratiques traditionnelles et culturelles.

LA CREATION THEATRALE MODERNE AU JAPON SOUS L’INFLUENCE EUROPEENNE

        Selon Yasunari TAKAHASHI, le théâtre japonais moderne aurait commencé en 1901 car c’est l’année où a été créé un spectacle d’un montage de pièce de Jules César, provenant d’un courant appelé « shinpa » = signifie « nouvelle école », appelé aussi « nouvelle vague » courant artistique théâtral et cinématographique. Il s’opposait au « kyuha » ou « l’ancienne école ».

Dans le « shinpa », on raconte des histoires mélodramatiques dans un mode réaliste. Il est né au début de l’ère Meji, serait situé entre le nouveau théâtre et le théâtre traditionnel, très proche du mouvement naturaliste.

D’autres chercheurs disent que c’est au moment des traductions des œuvres de Shakespeare. Tandis que pour d’autres, le théâtre moderne japonais est apparu à partir de la création de la version kabuki du Marchand de Venise, une pièce de Shakespeare.

Tsubouchi = mouvement « shingeki » du théâtre nouveau (= forme réaliste du théâtre, transposition du réalisme occidental), qui vient après le « shinpa », qui dura la première partie du XXè. Il a traduit toute l’œuvre de Shakespeare en japonais.

Hogetsu SHIMAMURA

Koaru OSANAI = fonde une troupe qui signifie en japonais « Théâtre libre ». A fait des études à Wasagai, a fondé un magazine et est devenu romancier. Il a voyagé en Occident en 1902 (EU). Il fait connaître au Japon le théâtre Occident. Il va fonder une nouvelle troupe, « Petit théâtre Tsukiji », dont l’objectif est de populariser le théâtre Occidental européen et prend ses distances avec le théâtre traditionnel. Théâtre sous l’influence d’Aristote (= progression logique, action, bien équilibré) → basé/ ressemblance « aristotélicienne ». Style de jeu = individualisé les charactères, croyance en la psychologie comme étant la cause de toutes les actions humaines. Shingeki = tendance toute contemporaine

1912 = Koaru OSANAI se rend au théâtre d’art de Moscou pour suivre le processus de création de La Cerisé, de Stanislavski ; et le met en scène à l’identique au Japon. Mentalité japonaise = imiter un modèle.

Korey SENDA = disciple d’Osanai. Se tourne plus vers des formes de théâtre d’avant-garde, come l’expressionisme allemand, le théâtre épique de Brecht et sera l’un des plus importants metteurs en scène du shingeki. Il créé « l’haiyuza », une troupe de théâtre.

PARADOXE DES TROPISMES DANS LE THÉÂTRE

        Le naturalisme régnait mais était vu comme une impasse, par certains hommes de théâtre occidentaux. On chercher donc un changement de l’art dramatique : l’une des voies à suivre serait l’Asie. Gordon Craig s’est intéressé aux masques des acteurs de « khatakali » (= théâtre dansé indien) mais aussi au Nô, surtout aux masques qui dénaturalisent l’acteur.

« Le théâtre est oriental » = le théâtre n’est pas que grec, il vient aussi de l’Orient.

Développement de l’hybridation de différents théâtres. William Butler Yeats = a écrit trois Nô irlandais. Paul Claudel = a vu du Nô en vivant au Japon ; il s’inspire du Nô pour la pièce La Femme et son ombre. Brecht = adapte un Nô, « Taniko »,

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