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Le mariage de Figaro.

Commentaire d'oeuvre : Le mariage de Figaro.. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Novembre 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 330 Mots (6 Pages)  •  1 141 Vues

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 Théâtre : Le Mariage de Figaro

Première vision de la pièce

  1. Les mots qui me viennent à l’esprit pour caractériser cette pièce sont :
  • Etonnant : En effet, la mise en scène du bal des noces de Figaro et de Suzanne est jouée de manière totalement folle mais aussi intrigante. Les personnages passent un à un en dansant, avec pour chacun, un costume représentatif de leur milieu social permettant alors d’émettre une critique sociale de l’époque de l’auteur. Par exemple, Brid’oison est déguisé en squelette, ce qui est la manière de Christophe Rack de mettre en avant la satire de la justice montrée par Beaumarchais lors de la scène du procès par exemple.
  • Drôle ou Amusant : Cette mise en scène est très amusante, ce qui est normal puisque Le Mariage de Figaro est une comédie. En revanche, les personnages m’ont paru ridicule, en particulier le Comte qui se fait malmener par les femmes de la pièce. La scène, qui est pour moi la plus drôle, est celle du fauteuil, ou, Chérubin, à l’arrivée du Comte, se cache derrière le fauteuil, puis c’est au tour du Comte de se cacher derrière le fauteuil, suite à l’arrivée de Bazile, poussant ainsi Chérubin à se cacher dans le fauteuil sous la robe de Suzanne.
  • Singulière : En effet, cette mise en scène est singulière. Tout d’abord, la scène est grande, permettant la mise en place d’un décor assez imposant. Par ailleurs, les personnages sont captivants par leurs gestuelles et le décor est placé de manière permettre le jeu dramatique. A travers cette pièce, Christophe Rauck crée son interprétation du Mariage de Figaro, tout en gardant la vision originale de Beaumarchais.
  • Brillante : Christophe Rauck, à travers le décor de l’acte I par exemple, crée une absence de réalisme construite d’une manière intelligente. Nous pouvons prendre l’exemple du lit de Figaro et Suzanne qui est peint sur toile dans l’acte I et qui deviendra un lit véritable dans l’acte II. Il symbolise dans l’acte I, un mariage qui approche, une union grandissante et surtout « réelle ».
  1. La première image qui me revient de cette mise en scène est le levé du rideau coupe-feu rouge permettant l’apparition d’un tableau vivant, c’est-à-dire, l’apparition de tous les personnages, immobiles, permettant à la fois de les présenter afin de mieux connaître leurs rôles mais aussi de comprendre un peu mieux les intrigues secondaires et l’intrigue principal grâce aux placements des personnages. En effet, Suzanne et Figaro ainsi que le Comte et la Comtesse sont au premier plan ce qui nous permet de comprendre qui sont les principaux personnages. Les personnages que l’on peut qualifier de secondaires même s’ils ont une importance symbolique, à savoir Chérubin, Marceline, Bartholo, Antonio, ou encore Fanchette sont eux au second plan.

  1. L’intrigue de la pièce est très simple : Figaro, valet du Comte Almaviva, doit se marier le jour-même avec Suzanne, première camariste de la Comtesse. Or, de nombreux obstacles se mettent en travers de leur chemin. Le Comte Almaviva, quoique marié, veut faire valoir son droit de cuissage qui l’autorise à partager une nuit avec la jeune épouse d’un serf, le soir de ces noces. La Comtesse, qui a pris connaissance de l’infidélité de son mari, et se sentant délaissée, veut se venger de ce dernier. Figaro, Suzanne et la Comtesse s’unissent alors ensemble afin d’échafauder un plan pour contrecarrer ceux du Comte et donc arriver à leurs fins.
  1. Une comédie « d’intrigue » est une comédie ou les événements s’enchaînent et ou les rebondissements sont nombreux. Tout d’abord, l’intrigue principal et les intrigues secondaires se mêlent entre elles. En effet, l’intrigue principale, à savoir, le mariage de Figaro et Suzanne, se mêle, à l’une des intrigues secondaires, la vengeance de la Comtesse par rapport au Comte. Ensuite, il s’agit d’une comédie « d’intrigue » car les évènements s’enchaînent. En une journée, nous avons assisté à une discussion entre Figaro et Suzanne à propos de la chambre que leu cède le Comte, puis à la scène ridicule du fauteuil regroupant Chérubin, le Comte et Bazile, au renvoie de Chérubin qui est expédié à l’armée ainsi qu’à son « retour », puis au procès qui opposa Marceline à Figaro dans lequel on apprendra que Figaro est le fils de cette-dernière, au bal des noces du mariage de Figaro et Suzanne ainsi que celui de Marceline et Bartholo et pour finir au rendez-vous fixé entre le Comte et Suzanne, qui se révèlera en fait être le Comtesse déguisée.
  1. En regardant cette mise en scène, j’ai en effet pu repérer un grand nombre de critiques sociales :

-  La critique de l’asservissement de la femme à travers le personnage de Marceline qui se plaint par exemple d’être constamment jugée par les hommes comme inférieure à eux ou d’avoir été trompée et exploitée par eux.

- La critique de la justice faite par Beaumarchais à travers le personnage de Brid’oison. Dans la mise en scène, Brid’oison paraît ridicule car il bégaye, se déplace lentement et n’a pas la prestance d’un juge honorable. Par ailleurs, nous pouvons prendre l’exemple du bal, lors de la mise en scène, ou Brid’oison danse et se déplace déguisée en squelette.

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