Le concept de la production de la pièce Lorenzaccio
Analyse sectorielle : Le concept de la production de la pièce Lorenzaccio. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lgjbcb • 28 Novembre 2013 • Analyse sectorielle • 471 Mots (2 Pages) • 819 Vues
Pour représenter cette pièce réputée « injouable », deux conceptions de la mise en scène apparaissent clairement, avec en
particulier des espaces théâtraux construits sur des perspectives différentes : une dramaturgie réaliste qui reconstitue un
espace référentiel, copiant un lieu réel, dans le cas de Lorenzaccio la Renaissance florentine ou transposant celle-ci à une autre
époque tout en gardant une volonté référentielle ou bien une dramaturgie stylisée qui évoque au lieu de décrire, avec une
scénographie “mentale”.
Dans la tradition de l’illusion théâtrale : reconstituer la Florence du XVI
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par des décors multiples
« L'illusion (...) suppose entre le spectateur et l'image scénique un rapport tel que le spectateur croie à la réalité de l'action
scénique et de son cadre, que le monde imaginaire devienne pour lui un monde réel, même si en entrant au théâtre il a
pleinement conscience des conventions théâtrales. »
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Il s’agit donc de reconstituer la réalité sensible de Florence au temps de la Renaissance, à la Cour des Médicis
1896. Théâtre de la Renaissance : Mise en scène d’Armand d’Artois
Décorateurs : MM. Lemeunier, Carpezat et Amable ; Lorenzo : Sarah Bernardt
Pour avoir une idée de ce qu’a pu être le dispositif scénique, trois types de documents : les notes sommaires d’Armand d’Artois
sur ses intentions de metteur en scène, l’iconographie d’époque (dessins de G. Amato paru dans L’Illustration ou de M. Parys
paru dans Théâtre illustré) et les comptes rendus et critiques de presse. Sources à prendre avec précaution, l’unanimité étant
toutefois de qualifier la mise en scène de « pittoresque » et les décors somptueux, riches et précis.
© Gallica
Dessin de G. Amato, paru dans l'Illustration du 12 décembre 1896
Description faite par Henry Fouquier dans le Figaro du 04/12/1896
« Les décors sont d’un joli goût et d’une couleur exacte. J’ai reconnu
avec joie, comme on se souvient d’un paradis perdu, les coins aimés
du jardin Boboli et ces hautes terrasses de Lung’-Arno qu’on voit du
plais forteresse où les Strozzi vivaient enfermés et en armes. »
Bernard Masson
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en fait une description minutieuse avec abondance
de détails dont celui-ci « Le décorateur a disposé, au centre de la
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