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Le Radeau De La méduse

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Par   •  21 Septembre 2014  •  1 618 Mots (7 Pages)  •  1 666 Vues

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L’oeuvre du mois - Octobre 2011

Le Radeau de la Méduse, Théodore Géricault

1819, 491 x 716 cm

Huile sur toile, Musée du Louvre, Paris

Théodore Géricault, né en 1791 à Rouen, mort en 1824 à Paris (33 ans).

Sculpteur, peintre, il est considéré comme le précurseur du romantisme, dont Delacroix en sera

le représentant. Issu de la haute bourgeoisie, il laissera vite de côté les études pour se consacrer

à ses deux passions: l’art et l’équitation. Deux activités qui se rejoindront puisque l’artiste produira

de nombreuses oeuvres et études de chevaux. Sa vie après Le Radeau sera quelque peu

tourmentée, et c’est d’ailleurs une chute de cheval qui accélèrera sa descente aux enfers, faisant

de lui l’incarnation mythique de l’artiste romantique.

Courant tout d’abord littéraire au XVIIIème siècle, le romantisme va se développer fortement en Allemagne et en Angleterre puis « contaminer » d’autres domaines de

création jusqu’à la moitié du XIXème, tels que la musique ou la peinture, jusqu’à ce que la France devienne le pays le plus prolifique en productions artistiques.

Le romantisme veut s’opposer à la rationalité académique du néoclassicisme en prônant une puissance et une vérité de sentiments et de passions.

La mythologie, l’exotisme, la fable, le rêve, la guerre, la mort, l’amour sont d’autant de thèmes inspirant les artistes.

« Le romantisme n’est précisément ni dans le choix des sujets ni dans la vérité exacte, mais dans la manière de sentir. » Charles Baudelaire

Géricault lit l’ouvrage de Savigny et Corréard, deux des survivants du naufrage qui ont voulu rendre public le drame qu’ils ont vécu. L’artiste décide de les rencontrer et se

passionne pour l’histoire; il la dénoncera par la peinture.

Le 17 juin 1816, la frégate « La Méduse » appareille pour atteindre le Sénégal, colonie restituée à la France, avec à son bord son nouveau gouverneur, sa famille, un bataillon

d’infanterie, une équipe de chercheurs, et l’incompétent capitaine De Chaumareys, soit près de 400 personnes. Celui-ci négligeant les conseils des officiers, le 2 juillet,

jour de calme plat et de bonne visibilité, le navire s’échoue sur le banc d’Arguin, au large des côtes africaines. L’ordre est donné d’évacuer, les six canots de sauvetage sont

réservés aux plus gradés, riches ou chanceux. Restent 149 personnes que l’on refoule sur un radeau sommaire (15x8m !), remorqué par un canot. Quelques heures après,

stupeur: les cordages sont coupés, le radeau ralentissant et gênant l’avancée des chaloupes.

La seule caisse de biscuits, les réserves d’eau et les meilleures places se disputent. Pendant leur dérive de 13 jours, faim, soif, folie, suicides, meurtres, cannibalisme font de

ce calvaire un véritable cauchemar: lorsque le navire « Argus » secourt les naufragés: 15 rescapés montent à bord. Reste à faire la soustraction...

(C) 2010 Musée du Louvre / Angèle Dequier

L’artiste

Le courant artistique : le Romantisme

Pour mieux voir…: un fait divers dramatique, une oeuvre entre fable et journalisme, mythe et réalité

jphilippe mercé CPD Arts Visuels 64

Au 1er plan, un radeau monumental occupe quasiment tout l’espace. Délabré, un mât, une voile fortement gonflée par le vent, de nombreux hommes à

son bord. Au 2ème plan, un paysage: une mer très agitée (vagues à gauche et à droite) sous un ciel très nuageux. Au fond: une tache minuscule (un bateau?

Une vraie « tache » dans l’oeuvre? Un phare?)

- Les personnages sur le radeau:

 une bande horizontale au 1er plan de corps couchés sur le dos, ou sur le ventre, tous en partie dénudés, un tissu couvrant le visage, ou les pieds

(celui de droite « à cheval » sur le radeau et dans l’eau).

 une bande au 2ème plan composée de deux hommes assis: l’un barbu, cheveux gris, recouverts par un tissu rouge, tête reposée sur sa main, et retenant

de l’autre un corps du 1er plan, est tourné vers le spectateur. L’autre à sa gauche, tête de profil regarde vers l’arrière.

 un groupe au 3ème plan formé de:

. 3 hommes en hauteur sur ou autour de barriques (1 homme noir torse nu agitant un tissu rouge et blanc tout en haut / 1 autre le soutenant par la cuisse,

un autre devant l’homme noir agitant un tissu blanc), tous trois tournés vers le fond du tableau, donc de dos au spectateur.

. La base de ce trio est soutenu par 4 hommes, bras et regards tournés ou en contact avec le trio.

. Derrière le mât: 3 hommes tournés vers le fond, dont un qui joint les mains / un autre tourné vers ces personnages désignant de la main ce même point

Au pied du mât, on devine un homme assis, se tenant la tête entre les mains.

Les couleurs Une palette de tons assez homogène: nombreuses nuances de beiges, bruns (du jaune au marron foncé), noirs pour un ensemble assez chaud.

Une touche de rouge sur l’homme barbu, reprise par le « fichu » de l’homme soutenant l’homme noir, et le « bermudas » du voisin.

La

lumière

Une forte lueur perce les nuages, pour un fond du tableau très clair (derrière le mât), contrastant avec le reste du tableau très sombre.

Les corps allongés du 1er plan sont plus éclairés que les autres.

La

composition

Je dis ce que je vois : la description

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