Le Marché Automobile, L’automobile a-t-elle encore de l’avenir ?
Dissertation : Le Marché Automobile, L’automobile a-t-elle encore de l’avenir ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Janvier 2013 • 368 Mots (2 Pages) • 908 Vues
Le début d’année est toujours l’occasion de faire un point et d’émettre des prévisions pour l’année à venir. L’étude KPMG tombe ainsi à pic : elle dresse un rapport sur les perspectives du marché automobile en se basant sur les avis de 200 dirigeants du secteur. Euro-Assurance, votre partenaire assurance auto, résume ce rapport et vous dresse un portrait de l’avenir de l’automobile.
L’automobile a-t-elle encore de l’avenir ?
A tous ceux qui croient que l’automobile est morte, le bureau d’étude KPMG répond que l’automobile va continuer d’évoluer, mais qu’elle n’est pas prête de s’éteindre ! Contrairement à ce que l’on croit, et malgré la crise, le marché automobile est encore très porteur et rapporte chaque année d’énormes bénéfices aux plus gros acteurs du marché. Si bien qu’ils ne sont pas prêts de l’abandonner.
L’avenir en tout électrique ?
Comme le prédisaient déjà des analystes, si les motorisations propres se multiplient et que l’électrique est réellement en vogue, il faudra du temps avant qu’elle s’impose réellement sur le marché.
Ainsi KPMG estime que le moteur thermique restera la motorisation principale au moins jusqu’en 2020 : il a donc encore de beaux jours devant lui. Cependant, le bureau d’études remarque que la démarche a bien changé : c’est à présent l’automobile qui s’adapte à son environnement en pleine mutation, et non plus l’inverse.
Plus étonnant, dans cette course à l’innovation et à la technologie, les équipementiers, très durement touchés par la crise économique, auront un rôle à jouer. Ils pourraient donc reprendre de l’importance dans les années à venir.
Le potentiel des marchés émergents
Selon les dirigeants interrogés La mondialisation va évidemment se poursuivre. Quatre nouveaux marchés vont ainsi acquérir une importance majeure à l’avenir :
la Chine évidemment, qui est déjà devenue le premier marché mondial ;
l’Inde, qui intéresse de plus en plus les constructeurs ;
sans oublier la Russie et le Brésil.
Les ventes en Chine pourraient ainsi dépasser les 18 millions de véhicules dès 2015 selon 42 % des dirigeants interrogés.
Pour s’implanter sur ces nouveaux marchés, souvent très concurrentiels, « les constructeurs étrangers ont choisi de travailler avec des co-entreprises, qui profitent ainsi de nos savoirs. Il s’agit de les aider à rattraper leur retard » explique par exemple Bernd Pichler, directeur commercial de Volkswagen en Chine.
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