L'histoire du théâtre: classique et dans l'antiquité

DOSSIER DOCUMENTAIRE; L'HISTOIRE DU THEATRE

LE THEATRE CLASSIQUE AU XVIIème SIECLE

Le XVII siècle voit s’affirmer le théâtre profane dans sa dimension et littéraire. Le pouvoir royal y contribue largement malgré l’opposition continu de l’Eglise. Le théâtre a lieu dans les collège, à la Cour , tandis qu’en ville apparaissaient des salles fixes dont l’architecture se complexifie en hauteur , profondeur , coulisse , technique scénographiques , pour favoriser la perspective et rendre plus complète l’illusion. Les dramaturges français sont d’abord très influencés par la commedia espagnole. Hardi , Rotrou , Corneille et Molière emprunte au théâtre espagnol et souvent l’adaptent. On appellera « baroque » cette esthétique qui , à partir de 1640 environ , laissera la place à des oeuvres plus régulières , obéissant à des principes que la postérité regroupera sous l’étiquette « classicisme » , mais dont certaines se singularisent par leur tendance « galante ».

Une nouvelle architecture.

Les première modernisations;

L’intérêt progressant pour le jeu scénique , la variété du genres de représentations , imposent de modifier profondément les installations , côté salle et côté scène. L’hotel de Bourgogne , le Marais sont transformés sur un modèle a peu près identique : le parterre est reconstruit en amphithéâtre à gradins , tandis que des loges et des balcons sont installés sur les murs , latéralement et au fond de la salle. La configuration de la scène , cependant , n’évolue que très lentement. Le décor à « mansions » de la tradition médiévale persiste même si un jeu de rideaux peut faire apparaître et disparaître un lieu spécifique.

Les leçons italiennes;

De traité de l’architecture de Vitruve diffusé après sa traduction en 1486 , les italiens retiennent l’amphithéâtre , le théâtre fermé , la vision frontale. Serlio s’applique à organiser la perspective à partir d’une place idéale , dans le public , qui serait celle du prince. Andréa Palladio construisant en 1580 l’Académie olympique de Vicence , réalise un théâtre à la romaine :

volume égaux pour lasalle et la scène , ample coulisses , création des cintres

et des dessous de scène , et surtout d’un monumental mur de scène en forme

d’arc de triomphe qui laisse entrevoir les rues d’une ville construites en

perspective. L’illusion est parfaite et l’espace du spectateur nettement

distingué de l’espace scénique.

Les réalisations françaises;

Richelieu dota la France du premier théâtre à l’italienne. En 1641 son Palais Cardinal s’enrichit d’une scéne surélevée encadrée de colonnes. Une meilleure visibilité et assurée par la salle rectangulaire à gradin dont le fond sera arrondi lors d’une ultime transformation par Carlo Vigarani ; l’installation des machines à l’italienne de Giacomo Torelli améliora la scène carrée et fermée par un rideau.

Triomphe de la dramaturgie classique.

La tradition de la farce;

Comme la commedia dell’arte , la farce maintient son succès. L’action en est toujours simple , le comique efface. En 1622 est publié à Paris , Le Recueil général des rencontres et questions tabariniques. L’auteur , le très célèbre Tabarin , y rassemble les farces qu’il jouait sur le Pont-Neuf.

La tragédie;

Très prolixe , Alexandre Hardy , acteur et auteur dramatique , principal fournisseur de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne pendant les vingt première années du XVIIe siècle , à cherché à perpétuer la tragédie humaniste. Il conserve des choeurs , cultive le gout du spectaculaire en privilégiant la violence et l’horreur dans une action particulièrement compliquée et un dénouement toujours catastrophique. Devenu très irrégulière au regarde de la doctrine d’Aristote , concurrencée par la tragi-comédie , elle perd les faveurs du public.

La tragi-comédie;

C’est le genre le plus vogue en ce début du XVII siècle , et il le restera longtemps. Son origine remonte à l’Antiquité. Il le restera longtemps. Son origine remonte à l’Antiquité. Il reprend le mélange du comique et du tragique mais subit aussi l’influence du roman héroique : des péripéties nombreuses et invraisemblables , des coups de théâtre , des aventure amoureuses , des quiproquos. Tout cela sur un fond de cruauté ( combat , tortures , meurtres ) qui rend très proche du théâtre élisabéthain , et de l’esthétique baroque du Siècle d’or en Espagne. Les personnages peuvent appartenir à toutes les couches sociales , le dénouement est en général favorable au héros , les tons sont mêlés. Alexandre Hardy , Jean Mairet , Jean Rotrou , Pierre Corneille ont illustré la tragi-comédie.

La pastorale;

Avant de disparaître en s’intégrant à la comédie ou à la tragi-comédie , la pastorale sera très vivante aux alentours de 1630. Genre « indécis » , elle fait se mouvoir , dans une campagne idyllique , des bergers et des bergères qui s’unissent et se désunissent : on parle de « chaines » d’amours la plupart du temps non partagées ; au gré d’une intrigue complexe , parfois saupoudréede merveilleux et de burlesque. Hardy , Mairet s’y essayèrent au sucés.

Les principes.

Une subtile mimésis;

C’est le premier des principes : il s’agit d’effacer autant qu’il est possible toutes les conventions théâtrales pour que le spectateur vive la scène comme une réalité. L’imitation doit parvenir à l’illusion totale.

Un objectif : plaire et instruire;

Le succès public est pour le dramaturge du XVII siècle un garant de qualité. Le revendiquer permet , en outre , de s’autoriser quelques libertés avec certaines règles quand le sujet l’impose. Mais ne faudrait pas isoler le principe du plaisir de celui de l’utulité de l’art qu’Horace , poète latin , reprenant et continuant l’oeuvre e son processeur grec Aristote , développe dans son Épître aux Pisons ou Art poétique. Instruire le spectateur constitue un des fondement théoriques très importants

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