Global Cities - Anglais
Étude de cas : Global Cities - Anglais. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tinoublast • 29 Janvier 2019 • Étude de cas • 2 652 Mots (11 Pages) • 645 Vues
Les jeux ont toujours été indispensables depuis l’antiquité. En effet, ceux-ci permettaient le divertissement des hommes. Nous allons aujourd’hui vous présenter plus précisément les jeux de balles. A quoi jouaient les grecques et romains dans l’antiquité ? Quels genres de balles utilisaient-ils ? Tout d’abord dans un premier temps nous nous pencherons sur les différents types de balles qui vont déterminer les différents jeux puis ensuite nous analyserons les jeux grecs puis romains. Grace à de nombreux récits et œuvres d’art, nous pouvons nous faire une vision assez précise des jeux de balles de l’époque. Nous allons vous les exposer.
Chez les Anciens, la sphéristique comprenait tous les exercices où l’on se sert d’une balle ; elle faisait une partie considérable de l’orchestique. On a fait honneur de son invention à Pithus, à Nausicaa, aux Sicyoniens, aux Lacédémoniens, et aux Lydiens. Il paraît que dès le temps d’Homère cet exercice était fort en usage, puisque ce poète en fait un amusement de ses héros. Il était fort simple de son temps, mais il se fit de grands progrès dans les siècles suivants chez les Grecs.
Les peuples s’appliquant à le perfectionner, y introduisirent mille variétés qui contribuaient à le rendre plus divertissant et d’un plus grand commerce. Ils ne se contentèrent pas d’admettre la sphéristique dans leurs gymnases où ils eurent soin de faire construire des lieux particuliers, destinés à recevoir tous ceux qui voulaient s’instruire de cet exercice, ou donner des preuves de l’habileté qu’ils y avaient acquise : ils proposèrent encore des prix pour ceux qui se distingueraient en ce genre dans les jeux publics ; ainsi qu’on peut le conjecturer de quelques médailles grecques rapportées par Mercurial, et sur lesquelles on voit trois athlètes nus s’exerçant à la balle au-devant d’une espèce de table qui soutient deux vases, de l’un des quels sortent trois palmes. Les Athéniens, entre autres, donnèrent un témoignage signalé de l’estime qu’ils faisaient de la sphéristique, en accordant le droit de bourgeoisie, et en érigeant des statues à un certain Aristonique Carystien, joueur de paume d’Alexandre le Grand, et qui excellait dans cet exercice.
Les balles à jouer, désignées par un mot grec signifiant sphères, globes, et s’appelant en latin pilae, étaient constituées de plusieurs pièces de peau souple et corroyée, ou d’autre étoffe, cousues ensemble en manière de sac que l’on remplissait tantôt de plume ou de laine, tantôt de farine, de graine de figuier, ou de sable. Ces diverses matières plus ou moins pressées et condensées, composaient des balles plus ou moins dures. Les molles étaient d’un usage d’autant plus fréquent, qu’elles étaient moins capables de blesser et de fatiguer les joueurs, qui les poussaient ordinairement avec le poing, ou la paume de la main. On donnait à ces balles différentes grosseurs ; il y en avait de petites, de moyennes, et de très grosses ; les unes étaient plus pesantes, les autres plus légères ; et ces différences dans la pesanteur et dans le volume de ces balles, ainsi que dans la manière de les pousser, établissaient diverses sortes de sphéristiques. Il ne paraît pas que les Anciens aient employé de balles de bois, ni qu’ils aient connu l’usage que nous en faisons pour jouer à la boule et au mail ; mais signalons qu’ils ont connu les balles de verre
À l’égard des instruments qui servaient à pousser les balles, outre le poing et la paume de la main, on employait les pieds dans certains jeux ; quelquefois on se garnissait les poings de courroies qui faisaient plusieurs tours, et qui formaient une espèce de gantelet ou de brassard, surtout lorsqu’il était question de pousser des balles d’une grosseur ou d’une dureté extraordinaire. On trouve une preuve convaincante de cette coutume sur le revers d’une médaille de l’empereur Gordien III, rapportée par Mercurial, où l’on voit trois athlètes nus, ceints d’une espèce d’écharpe, lesquels soutiennent de leur main gauche une balle ou un ballon, qui paraît une fois plus gros que leur tête, et qu’ils semblent se mettre en devoir de frapper du poing de leur main droite armée d’une espèce de gantelet. Ces sortes de gantelets ou de brassards, tenaient lieu aux Anciens de raquettes et de battoirs qui, selon toute apparence, leur ont été absolument inconnus.
- Les jeux grecs
Les exercices de la sphéristique, qui étaient en grand nombre chez les Grecs, peuvent se rapporter à quatre principales espèces, dont les différences se tiraient de la grosseur et du poids des balles que l’on y employait. Il y avait donc l’exercice de la petite balle, celui de la grosse, celui du ballon et celui du corycus.
Voici les quatre types de balles :
[pic 1]
- La petite balle ( haspartum ) petite et dure pelote de cuir remplie de sable.
Dans la première, où l’on employait les plus petites balles, les joueurs se tenaient assez près les uns des autres. Ils avaient le corps ferme et droit, et sans bouger de leur place, ils s’envoyaient réciproquement les balles de main en main avec beaucoup de vitesse et de dextérité.
[pic 2]
- La grosse balle formée d’une vessie de bœuf avec ou sans gaine de peau.
Dans la seconde espèce, où l’on jouait avec des balles un peu plus grosses, les joueurs, quoiqu’assez voisins les uns des autres, déployaient davantage les mouvements de leurs bras, qui se croisaient et se rencontraient souvent ; et ils s’élançaient çà et là pour attraper les balles, selon qu’elles bondissaient différemment.
[pic 3]
- Le ballon très dur et très lourd.
Dans la troisième espèce, où l’on se servait de balles encore plus grosses, on jouait à une distance considérable, et les joueurs se partageaient en deux bandes, dont l’une se tenait ferme en son poste, et envoyait avec force et coup sur coup les balles de l’autre côté, où l’on se donnait tous les mouvements nécessaires pour les recevoir et les renvoyer.
[pic 4]
- Corycus 4eme type de balle un sac rempli de sable la majorité
du temps que l’on devait transporter.
On doit rapporter à l’exercice de la petite balle, dont on vient de décrire les trois espèces alléguées par Antyllus, trois autres sortes de jeux : aporrhaxis, ourania et harpaston. Le jeu nommé aporrhaxis, abrumpo, frango, et dont Pollux nous a conservé la description, consistait à jeter obliquement une balle contre terre, lui donnait occasion de rebondir une seconde fois vers l’autre côté d’où elle était renvoyée de la même manière et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’un des joueurs manquât son coup, et l’on avait soin de compter les divers bonds de la balle
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