Critique de théâtre sur En avant marche
Commentaire d'oeuvre : Critique de théâtre sur En avant marche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Martin Planque • 3 Janvier 2016 • Commentaire d'oeuvre • 1 463 Mots (6 Pages) • 950 Vues
Planque
Martin
TES2 Critique de théâtre sur En avant marche
[pic 1]
INTRODUCTION :
La pièce que nous sommes allés voir à la Rose des Vents à Villeneuve d'Ascq s'appelle En avant marche.
Cette pièce a été mise en scène et écrite par Franck Van Laecke et Alain Platel. La composition et la direction musicale a été assurée par Steven Prengels. Les comédiens qui ont donc joué dans cette pièce sont : Chris Thys, Griet Debacker, Hendrik Lebon, Wim Opbrouck, Gregory Van Seghbroeck (basse tuba), Jan D’Haene (trompette), Jonas Van Hoeydonck (trompette), Lies Vandeburie (bugle), Niels Van Heertum(euphonium), Simon Van Hueting (cor), Witse Lemmens (percussion) . Cette pièce contemporaine, très imagée, nous raconte l'histoire d'un homme, le tout à l'aide de notes, de mots et de gestes. Effectivement, cet homme se meurt et comme on peut l'entendre bien souvent, avant de mourir on voit notre vie défiler devant nos yeux. Et ici, c'est un passionné de musique, qui après avoir inséré une cassette musicale dans son poste audio, s'étouffant en même temps, meurt et voit selon ce que lui inspire la musique des moments de sa vie...
OBSERVATION DU CADRE :
Le public : Le public durant cette pièce était, oui, en face de la scène, donc une disposition on ne peut plus classique. Il a un rôle uniquement de spectateur, il n'est en rien acteur dans cette pièce. Celui-ci a été amusé à plusieurs reprises notamment grâce à l'enchaînement de phrases et de mots dans différentes langues, n'ayant pas de sens logique. Par exemple « Spaghetti, Panzani !... You fu** my wife ! »Un humour donc un peu décalé basé sur l'absurde. Mais la tendance générale du public était une sorte d'incompréhension face à cette pièce, car les hypothèses quand au sens de la pièce ne viennent qu'avec du recul sur les événements vécus au théâtre. Par ailleurs, c'est un public perdu dans une quête de sens à cette pièce qui applaudit trop tôt mais vite corrige son erreur.
La scène et le décor : Ce décor est assez simpliste dans le sens où il ne représente pas quelque chose de bien particulier, un rectangle de jeu est délimité par 4 micros dans les angles afin d'amplifier le son aussi bien des instruments que des mouvements des comédiens. La façade permettait de cacher le matériel comme les instruments, elle avait également une portée plus symbolique car elle permettait de donner du recul. Par exemple, à la fin, quand l'homme est à la fenêtre tout en haut à droite, on comprend qu'il est en retrait, mort ou alors sur le point de s'en aller.[pic 2]
Les fenêtres ont aussi permis des jeux visuels, on pense par exemple à la fois où une majorette et particulièrement son buste était visible de la fenêtre en haut à gauche et l'autre majorette, particulièrement ses jambes, à partir de la fenêtre en dessous était visible. Il s'ensuit ainsi un jeu visuel caractéristique du cirque dans lequel les deux majorettes ne semblent en faire plus qu'une.
OBSERVATION DES COMPOSANTES :
Éclairage et musique : Concernant l'éclairage, la rampe a assurée le principal de la lumière, il n'y a cependant pas grand chose à dire sur le sujet, l'éclairage étant dans cette pièce secondaire.
Concernant la musique, celle-ci est omniprésente du début à la fin de la pièce. Ce n'est pas étonnant puisqu'on la retrouve ou par le chant ou par la musique de l'orchestre et de la fanfare. Cet homme était avant tromboniste, mais ses problèmes de santé l'ont obligé a jouer avec des cymbales. Il trouve du réconfort dans cette musique car alors qu'il meurt seul (au début en s'étouffant), à l'écoute de la musique, il s'imagine la fanfare, se revoit plus jeune(sous la peau de ce tromboniste/danseur), revoit son amour. Mias chaque composition est vouée à avoir une dernière note, et dans la vie de cet homme fan de Mahler, Verdi ou Beethoven c'est sur un semblant de marche funéraire qu'il tire sa révérence de manière imagée en passant derrière cette façade, qui serait peut être ce point de non-retour entre vie et mort. Il peut toujours néanmoins passer la tête par une fenêtre de cette façade comme à la fin de la pièce pour jeter un œil au spectacle dans lequel il ne joue plus le rôle principal.
Objets et accessoires : Il y avait au final peu d'objets et accessoires si ce n'est les instruments de musique de la fanfare car la musique était jouée en live. Ces instruments était particulièrement des cuivres sauf quelques percussions. Ensuite, de nombreuses chaises ont été installées à l'arrivée de cette fanfare, juste après que le comédien s'étouffe, ce changement de décor montre bien que l'on est dans l'imaginaire du vieil homme et non dans la réalité. Ensuite les micros à pied qui délimitaient un espace scénique étaient eux utilisés par exemple par la majorette lors de la scène de déclaration d'amour très touchante dans laquelle elle lui délivre tout ses sentiments et il lui parle de sa peur de la mort.
Costumes et maquillages : Les costumes étaient à la couleur de la fanfare, les majorettes dans des robes de paillettes dorées, on était dans une représentation fidèle d'une fanfare ce qui permettait au spectateur de bien comprendre le monde qui l'entourait, ici celui de la musique.
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