Critique dans le champ amoureux
Commentaire d'oeuvre : Critique dans le champ amoureux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pisana • 30 Octobre 2018 • Commentaire d'oeuvre • 473 Mots (2 Pages) • 539 Vues
Une bataille pour l’amour qui choque
Dans le cadre du cours écriture et littérature 101 j’ai été amenée à aller voir la seconde pièce de Catherine Chabot «dans le champs amoureux».
Je me suis habituée à regarder du théâtre plutôt banal, qui fait rire sans trop réfléchir, qui est destiné à tous les âges. Alors, je peux dire que l’interprétation qui m’a été proposé ce vendredi 5 octobre m’a fait un choc.
Pour commencer, je me suis retrouvée dans ce petit théâtre Montréalais dont l’entrée est difficile à trouver. La salle est disposée de façons à ce que les spectateurs fassent partie du spectacle. Ils se font fasse, c’est une disposition bifrontal. Ainsi le spectateur voit à la fois la pièce mais aussi les réactions des autres spectateurs.
Le lit est l’élément dominant de cette chambre en désordre, mêlant livres et vêtements. Une chaise encombré dans le coins et un tourne disque viennent compléter ce décor stylisé. En effet, seul les caractère essentiels et basic de la chambre sont représentés.
Après m'être assise, l’interminable querelle commence. C’est une histoire banal, mais pourtant, tout l'environnement m’a fait me sentir proche de se couple. C’est la pure réalité qui nous est présenté: tout ne peut pas se résoudre ou s’oublier grâces au charnel. La chute, qui ne s’en doutais pas. La fille allait se venger et le philosophe, pourtant si sûr de sa vision du couple ouvert, allait réaliser la douleur de la tromperie. Une fin prévisible mais quand même touchante, les deux amants finissent en cuillère et le spectateur a le pouvoir de s’imaginer la suite.
Le personnage du garçon est plutôt dérangeant. Bien qu’il soit doctorant en philosophie et qu’il le fait très bien paraître en citant tout au long de la pièce les différents philosophes de l’histoire, il n’explique pas du tout sa vision et son opinion ce qui rend le personnage hautain. En parallèle, le personnage féminin est auteur et confond la vrai vie avec les histoires idéalisés des comptes. Sa vision de l’amour est cliché, en parfait contraste avec son copain qui idéalise le couple ouvert sans réellement pensé aux conséquences psychologique qu’il implique. Ainsi, a mon avis, le jeu des acteur sert bien les personnages.
N’étant pas habitué à ce genre de pièce, des l’entré des acteur j’ai été surprise, et je ne pensais pas possible qu’ils enlèvent leur serviette.
Il faut de l’audace. Pourtant, cette nudité très présente apporte beaucoup à la mise en scène. En effet, elle veut nous confronté à la réalité. Avec le temps, le corps perd sa connotation sexuel pour demeurer juste un corps. Au fur et à mesure, la nudité me paraissait banal et la gêne a laissé place à la réflexion.
Finalement, j’ai trouvée cette pièce très enrichissante et intéressante mais je reste surpris que Lyon puissent proposer ça dans un cour de littérature même au Cégep.
6.5/10
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