Compte rendu sofro

ROSA                                                                                        9/12/18

Antonin

TS2

Compte rendu de théâtre :

Souffle

[pic 1]

Le Jeudi 17 Octobre avec l’option théâtre nous sommes allés voir la représentation de Souffle, Sopro en portugais. Cette pièce a été écrite par Tiago Rodrigues directeur du théâtre national de Lisbonne. La pièce raconte l’histoire de Cristina Vial, une souffleuse du théâtre national de Lisbonne. En soufflant le texte, elle nous livre ces anecdotes sur des acteurs à qui elle a du souffler le texte. Elle raconte également la malheureuse histoire de sa directrice, qu’elle avait rencontré à dix ans et pour laquelle elle travaillera durant une grande partie de sa carrière, jusqu’à jusqu’à la mort de la directrice.

Le décor était composé de grands rideaux blanc cassés situé tout autour de la scène, d’une méridienne bordeaux, d’une chaise et de multiples pousses d’herbes sortant du parquet de part et d’autre. Ce décor avait une fonction symbolique, il suggère un théâtre à l’abandon où la nature reprend ses droits. Ce devait être sûrement le théâtre où travaillait Cristina.

Le décor était fixe à l’exception des rideaux qui bougeait probablement pour rappeler le souffle de Cristina et des souffleurs en général comme si leur souffle hantait ce théâtre. Le souffle fait donc corps avec le théâtre.

De nombreux effets sonores étaient présents dans cette pièce. Ils permettaient de marquer une rupture, ou une transition à une autre histoire. Ces effets sonores étaient l’orage, des oiseaux, du vent ou encore un train. Nous pouvions entendre tout cela car le théâtre n’était plus que décombres. Tous ces bruit permettaient aux spectateurs de se repérer dans la pièce et à mettre en place « l’atmosphère » de la prochaine histoire. Il y avait une chanson chantée en choeur au début et à la fin de la pièce, elle traitait de l’importance des rôles du souffleur.

Les jeux de lumières étaient assez peu présents, la pièce était soi éclairée en blanc soi dans une ambiance très sombre. Néanmoins le moment où ils rejouent la consultation de la directrice chez son médecin la lumière forme un rectangle afin de délimiter l’espace. A chaque transition il y avait un noir complété avec des bruits de vent. Cela permet de nous focaliser sur ce théâtre à l’abandon hanté par le souffle des souffleurs ayant fréquenté ce théâtre auparavant. [pic 2][pic 3]

Cristina était vêtue tout de noir afin d’être la moins visible possible ; car comme nous avons le constater tout au long de la pièce c’est elle qui dicte la marche à suivre, elle souffle les répliques et donne aux acteurs des indications sur leur jeu. Lorsqu’un acteur a fini la réplique le temps est suspendu jusqu’à ce que Cristina arrive souffler le texte au prochain acteur comme-ci celle-ci avait la capacité d’insuffler la vie. Nous pouvons donc dire que la souffleuse et son texte sont le coeur du théâtre car sans son intervention rien ne se passe. Nous avons également appris que le travail du souffleur ne se limitait pas à souffler le texte car un souffleur sur son texte doit prendre des notes sur leur texte comme les costumes, les déplacements, les gestes des acteurs. Ainsi, les souffleurs apparaissent un peu comme des « assistants » du metteur en scène.

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