Cinéma - carnets de voyage
Analyse sectorielle : Cinéma - carnets de voyage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar svet51 • 4 Mars 2017 • Analyse sectorielle • 634 Mots (3 Pages) • 1 105 Vues
Carnet de voyage
Film brésilien / chilien / américain / péruvien / argentin (2004)
Basé sur les livres d’Ernesto Guevara et d’Alberto Granado
Svetlana Mastri S2AM racontant leur voyage accompli en 1952 à travers l’Amérique Latine. Ernesto, 23 ans, bientôt diplômé de médecine et Alberto, 29 ans, biochimiste, à travers à l’Amérique Latine. Ils partent de Buenos Aires, durant leur voyage, ils traversent l’Argentine, le Chili, le Pérou, le Colombie pour arriver à Caracos en 4 mois et demi pour fêter les 30 ans d’Alberto. Pour le voyage, ils se déplacent avec une moto surnommée la « Vigoureuse » (= la pederosa en espagnol).
Ce film, n’est pas un film sur le Che politique comme le caractérise à tord son image actuelle, mais plutôt comme une retranscription cinématographique du voyage qu’il a effectué avec son ami Alberto Granado.
Ce voyage initiatique transformera Ernesto Guevara en le Che que l’on connait tous sous son image politique engagée. À l’aide de petites touches délicates, nous le voyons se transformer peu à peu en la personne que nous connaissons à peu près tous.
Cette métamorphose se déroule dans l’émotion par de petits détails, qui, en s’accumulant, transforme la manière dont Ernesto perçoit le monde dans lequel il vit.
Exemple 1 : en haut de Machu Pichu, quand Ernesto se demande comment un peuple aussi puissant que les Incas ont pu être aussi facilement anéantis
Exemple 2 : quand il traverse l’Amazone pour rejoindre les malades de léprosie qui se trouve sur la rive en face le soir de son anniversaire, malgré son asthme, il va pousser ses limites physiques à leurs maximums pour accomplir ce qu’il pense juste.
Cela donne à ce film une dimension humanitaire, on comprend mieux comment et pourquoi Ernesto est devenu le Che, l’homme que l’on connait. Ce film fait quelques allusions politiques -> le communisme est cité et sous-entendu ; mais ne prend pas réellement parti. Exemple : dans la cordillère des Andes quand les indiens parlent de leurs terres que des personnes plus riches leurs ont reprise suite à leurs fertilisations faites, puis l’association de paysans partageant tout et se battant ensemble pour leurs idéaux. Les sous-entendus sont subtils, ce qui permet aux films ne pas prendre une dimension politique ou bien idéologique, mais bien de faire le portrait d’un homme se voyant frapper par une réalité dont il ne connaissait pas l’existence.
Au début du film, nous avons deux personnages opposés, Alberto Granado, cupide, menteur et dragueur, puis, Ernesto Guevara, un homme honnête et surtout droit. Puis, petit à petit, les deux personnages évolueront, surtout après leur passage en léprosie. Alberto y a une grosse prise de conscience, et change en profondeur. La caméra nous montre beaucoup les deux acteurs plantés au beau milieu de ces immenses paysages d’Amérique Latine, révélant l’Homme bien plus petit au milieu de la nature, on se laisse entrainer par le dynamisme des deux acteurs. Dans le générique de fin, nous voyons des clichés du vrai périple effectué par Alberto et Ernesto. On a un plan final d’autant plus fort en émotion quand on voit le véritable Alberto Granado regardant les avions
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