Cinéma allemand de Metropolis aux Dieux du Stade
Dissertation : Cinéma allemand de Metropolis aux Dieux du Stade. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maximaximus • 14 Mars 2017 • Dissertation • 5 528 Mots (23 Pages) • 1 004 Vues
Cinéma allemand de Metropolis aux Dieux du Stade
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- Introduction : De la république de Weimar au « Troisième Reich » : la UFA
*Le cabinet du dr Calligari
*Le Juif Süss (film antisémite) = préparer les allemands à la destruction des juifs. Toujours interdit en Allemagne sauf dans un contexte pédagogique.
*Casablanca, Michael Curtiz
*Jacques Aumont : De Calligari à Tim Burton.
Acteurs :
- Werner Kraus
- Calligari
- Le juif Süss
Il va jouer avec les plus grands réal allemands. Il va rester après 1933 et va devenir haut fonctionnaire du régime de l’époque et devra embellir le nazisme à l’étranger. Il reste en Allemagne après 1945 et recevra même des prix. Sa carrière ne continue pas comme avant mais perdure un peu dans le troisième Reich.
- Conrad Veidt
- rôle de César dans Calligari
- rôle de Süss dans Le Juif Süss
- rôle de Major Strasser dans Casablanca
Va travailler à Hollywood et va jouer dans des films antinazis et va jouer particulièrement les rôles de nazis.
➔ Durant cette période, il y aura quand même beaucoup de continuité, plus de continuité que de rupture. Ce n’est pas en 33 où il y une vraie rupture car la plupart des artistes restent en Allemagne.
- L’expressionnisme allemand
Cinéma qui a connu un grand succès mondial. Epoque riche esthétiquement. Exprimer les maux de la société à travers les œuvres. Contre-courant au naturalisme du XIXe siècle. On le retrouve au cinéma mais aussi en peinture. Dans la peinture, ça se passe avant la 1GM. Il va être aussi appliqué à au théâtre. Quand il va être adapté au cinéma, il sera en déclin en peinture et au théâtre.
Kurtz, critique d’art, nomme seulement 6 films expressionnistes. Selon Eisenshitz, il en nomme 12 films expressionnistes. Fritz Lang ne se considérait pas comme un expressionniste. Mais on retrouve certaines caractéristiques comme le travail sur les contrastes (clair obscur), sur les lignes obliques, sur un espace qui reflète l’intérieur des personnages. Potentiel poétique. Corps souvent écartelés. Dans le cinéma expressionniste, l’expressionnisme n’est pas exprimé par la modernité (mis à part Metropolis si on le considère comme expressionniste), prédilection pour les histoires étranges et inquiétantes.
70% des films de cette époque ont été perdus.
République de Weimar (1918-1933)
En 14 ans d’existence, 20 changements de gouvernements. Extrême gauche et extrême droite anti-démocratique. Pays généré par des décrets du président. L’Allemagne est extrêmement touché par le vendredi noir avec 6 millions de chômeurs. C’est grâce à cela que le NSDAP a reçu sa chance d’investir le gouvernement.
Troisième Reich (1933-1945)
Beaucoup de contradictions et de paradoxe dans les décisions tout n’est pas aussi rond qu’on se l’imagine. 10% de films à propagande explicite. Comment fonctionne le cinéma sous le fascisme ? Hitler avait une vision de l’art assez romantique au final, il ne voulait pas monopoliser TOUTE la création cinématographique à des fins de propagande. Complexité historique, on a souvent des idées préconçues.
- UFA
Métropolis très important pour la UFA (Universum Filmaktiengesllschaft) car il me mettra au bord de la faillite. Société de production la plus importante en Allemagne. Elle a des salles, s’occupe aussi de la distribution, s’est occupé du sonore et des doublages, la plupart des films qu’on connaît ont été produit par la UFA. Cette société a été créée en 1917 avec l’idée d’améliorer la propagande. Elle a eu des filiales et s’est propagé même dans les pays neutres (propagande à l’étranger). A la fin de la guerre, il y a des tensions entre les propriétaires et va faire des films de distraction. Et c’est là que la UFA va réaliser des grands films, tel que ceux de Lubitsch et va produire la majorité des films en Allemagne.
Erich pommer, chef de production :
- découvre des vedettes comme Emil Jannings, pola negri, Conrad Veidt
- succès artistique pour Dr Mabuse, Die Niebelungen, Faust
Sauf que c’est un cinéma qui va être peu rentable donc la UFA va être en crise.
En 1925, elle coopère avec la Paramount.
En 1927, l’Allemagne va mieux, l’économie va mieux donc les marges sont moins importantes et le marché allemand devient plus intéressant pour les entreprises américaines. A cette époque, la UFA est en concurrence avec hollywood. C’est pour cela qu’il y a eu une coopération et c’est pour ça qu’ils ont pu faire Metropolis, film qui a été un grand échec commercial qui fera presque couler la UFA.
En 1928, la UFA est vendu à Alfred Hugenbeg, président du deutschnationale Volkspartei et magnat de la presse et fera parti du gouvernement de Hitler. C’est à partir de se moment qu’elle va produire des films nationalistes et propagandiste et nuisibles à la jeune démocratie et va donc préparer le terrains aux nazis.
2e rupture en 1930, avec l’arrivé du parlant. Acteurs et réal qui ne vont pas réussir à s’adapter.
Petit à petit, Goebbels arrive à s’emparer de la UFA à partir de 1937. A cette année, la UFA a 27 studios.
Ce n’est qu’en 1942 que les concurrents de la UFA vont être plus ou moins annexé par Goebbels qui va créer une seule grande entreprise, la UFA Films. Ce n’est qu’en 1942 que le cinéma va marcher entièrement avec les nazis. Mais e n’est pas pour autant qu’on ne retrouve pas de logo Coca cola dans les médias à cette époque (jusqu’en 1942 en tout cas).
Extrait : Exils : de Hitler à Hollywood ➔ Beaucoup de clichés, tout semble très beau.
- De Kracauer et Eisner à Kreimeier : écrire l’histoire du cinéma allemand
Biblio : Jacques Aumont - Le cinéma expressionniste, de Caligari à Tim Burton
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