Casse noisette
Étude de cas : Casse noisette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tt13 • 3 Mars 2017 • Étude de cas • 637 Mots (3 Pages) • 958 Vues
Rubrique danse:
« Casse-Noisette »
Casse-Noisette on le sait est un ballet très souvent repris, qui est devenu un classique. Mais cette représentation est un véritable renouveau avec une univers très particulier, qui ne ressemble à aucun autre. Il faut dire que quand Philippe Cohen (directeur du ballet du grand théâtre de Genèse) a demandé au jeune chorégraphe Jeroen Verbruggen cette nouvelle production ils ont mis toutes les chances de leur coté en partie grâce au talent des couturiers de « on aura tout vu ». Bref c'est un ballet qui mérite vraiment le détour.
C'est un ballet qui reprend l'histoire du conte d'Hoffmann, la représentation dure 1h50 avec un entracte. Le conte d'Hoffmann qui date de 1816 raconte l'histoire de la petite Marie qui la veille de Noël va voir sa vie bouleversée par le cadeau de son parrain Drosselmeier,un casse-noisette. Son cadeau la fascine et à juste raison car le casse-noisette s'anime et après avoir vaincu le diabolique roi des souris grâce à l'aide de Marie, il emmène cette dernière dans un royaume magique. Dans ce conte féerique rêve et réalité se côtoient sans cesse. Cette histoire avait été éternisé par le merveilleux ballet que composa Tchaïkovski en 1892.
Le rideau se lève et le premier personnage qui apparaît est Drosselmeier. Celui-ci sort d'une étrange armoire qui est un des éléments du décors les plus importants. Les danseurs s'en servent pour entrer sur scène ou en sortir quelquefois. Elle reste tout au long du ballet au centre de la scène. Le choix de commencer par Drosselmeier semble être logique car c'est lui qui offre à Marie le casse-noisette dans la version d'Hoffmann. Ensuite tout s'enchaine et on rentre vite dans l'histoire grâce au tempo imposé par la musique de l'orchestre la Suisse Romande.
Yassen Samouilov (On Aura Tout Vu) ajuste le costume de Drosselmeyer dans le ballet de Casse-Noisette
Jeroen Verbuggen a insisté sur la féerie et l'aspect merveilleux du ballet comme l'était le conte d'Hoffmann grâce au décors et aux costumes.
Les costumes ont un rôle important dans la représentation, ils aident à la bonne compréhension du spectateur car il est vrai que l'histoire est complexe, rien n'est laissé au hasard. Donc les costumes sont pleins de petits détails censés... Celui de Marie avec les paniers qui symbolisent les noisettes ou encore celui du prince avec les os dessinés qui sont là pour dire que casse-noisette a enfin un corps. Tout est très coloré, le public en prend plein les yeux
Le décors a aussi une importance dans le ballet avec un changement de décors entre le premier et le deuxième acte. Durant la première partie c'est un univers plutôt sombre mise a part le gigantesque lustre qui illumine la salle de sa beauté puis ensuite dans le deuxième partie quand Marie entre dans l'armoire qui a encore une fois un rôle important l'univers change et se rapproche plus de celui du conte avec une échelle qui descend du ciel fleurie.
Puis comment parler de ce ballet sans aborder la partie danse. Jeroen Verbuggen a voulu émerveiller son public avec des chorégraphies plus travaillés, gracieuses et plus fluides les unes que les autres. Les 22 danseurs sont tous des professionnels qui éblouissent le public et transmettent une énergie impressionnante avec même a certain moments quelques figures de hip-hop .
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