Andromaque scène 2 synthèse
Rapport de stage : Andromaque scène 2 synthèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Diphylleia Grayi • 26 Septembre 2019 • Rapport de stage • 905 Mots (4 Pages) • 662 Vues
Andromaque, de Racine : Synthèse scène 2.
Oreste, ambassadeur Grec, est reçu à la cours de Pyrrhus, roi d’Épire, au palais de Buthrote. Comme précédemment mentionné dans la scène une - scène d’exposition -, la mission d’Oreste est de livrer le fils du défunt Hector et Andromaque, Astyanax, aux Grecs ; que ceux-ci veulent mort.
Mais, Pyrrhus, follement amoureux d’Andromaque, sa captive de guerre, ne peut se permettre de tuer son fils.
Il s’en suit donc un échange d’arguments entre d’un côté Oreste qui veut convaincre Pyrrhus de laisser les Grecs tuer le danger qu’est cet Astyanax, et d’un autre côté Pyrrhus qui veut accorder sa pitié et épargner celui-ci.
Le rôle de chacun est précisé dès le début de la réplique d’Oreste : Oreste est la « voix » de « tous les Grecs » (v.143) qui est honoré d’être celui qui aura la tâche de convaincre « le fils d’Achile et le vainqueur de Troie » (v.146). Il utilise ici une périphrase pour flatter Pyrrhus.
L’ambassadeur continuera dans la flatterie (« nous admirons vos coups » v.147; « Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous » v.148) pour montrer que le Roi a eu un rôle primordial dans la conquête de Troie.
Puis, l’objet de l’ambassade est évoqué : Pyrrhus doit achever ce « qu’il n’eût point fait » durant la guerre de Troie (v.151) : tuer l’enfant.
Oreste commence donc à donner quatre raisons pour lesquelles Pyrrhus devrait mettre fin aux jours d’Astyanax.
La première raison est le désir de vengeance que ressentent les Grecs à l’encontre d’Hector pour avoir tué de nombreux guerriers : « Et dans toute la Grèce […] qu’Hector leur a ravis » (v.158-160). Ce nom fait encore frémir les veuves et les filles grecques.
La seconde raison est le danger que risque de devenir Astyanax, évoquée du vers 161 à 164. Les Grecs ont peur qu’il devienne « tel [qu’ils ont vu] son père » (v.163), qu’il se venge.
La troisième raison est personnelle (« […]dire ce que je pense » v.165). Oreste trouve Pyrrhus trop gentil, le terme « vos soins » (v.166) est ironique.
Et, la quatrième et dernière raison évoquée, est le danger que représente Astyanax pour Pyrrhus, (v.165-172) .
La fable du paysan recueillant un serpent et le réchauffant, avant qu'il ne s'attaque à celui qui l'a sauvé de la mort, est évoquée (v.167-168). Cette faiblesse, de la part d'un guerrier, peut être fatale. Il faut être méfiant, prudent.
La réplique d’Oreste se finit sur une menace perfide « Assurez leur vengeance, assurez votre vie » (v.170), sous-entendant que les Grecs puisse tuer Pyrrhus pour se débarrasser du fils d’Hector.
Pyrrhus répond alors que le projet des Grecs n’est pas digne d’eux (v.178-180), et qu’il est surtout surpris voir déçu qu’Oreste, fils d’Agamemnon et ambassadeur des Grecs, vienne pour lui parler d’« une telle entreprise » (v.177) qu’est la « [conspiration] de la mort d’un enfant » (v.180). Ce projet est donc ridiculisé.
La Grèce n’as d’ailleurs plus de « droit sur la vie de l’enfant »
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