Picasso Guernica
Mémoire : Picasso Guernica. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 25 Avril 2014 • 475 Mots (2 Pages) • 1 107 Vues
Couleurs : Picasso utilise le noir et le blanc.
C’est un tableau monochrome(1).
Les figures et les objets sont en blanc et dans des dégradés de gris.
Le contraste avec l’arrière-plan sombre, les fait ressortir.
Il avait dans son travail préparatoire, utilisé la couleur. Mais cette
utilisation monochrome rend la scène plus dramatique.
Il utilise aussi la typographie(2) de la pesse écrite, le noir et blanc
des photos, rappelant ainsi que c’est par ce biais qu’il a pris
connaissance de cet évènement dramatique.
Cette absence de couleur rappelle le deuil, la violence, la mort.
Lumière : Elle vient du haut, de la lumière artificielle de l’ampoule
électrique, qui met en valeur le centre du tableau.
Elle accentue aussi le contraste et accentue la violence, mettant en
valeur les corps et les visages déformés.
Formes : Cette oeuvre est figurative(3), puisque l’on reconnait des personnages, des animaux. Mais elle n’est pas réaliste.
Picasso déforme le « réel » (une langue devient pointue, un oeil prend la forme d’une larme…). Il allonge et déforme les corps (les cous par ex). Il agrandie certaines parties des corps
(les mains, les bras). Cela lui permet de renforcer l’idée de la souffrance des corps malmenés par la guerre.
Les figures ne sont pas représentées sous un seul angle de vue. C’est le principe du cubisme(4) (inventé par Picasso) qui monte plusieurs points de vue sur une même représentation.
Composition : Au 1er regard, Guernica semble un chaos, un désordre de corps, d’objets sans organisation. Cependant, il est au contraire, très structuré !
Une organisation pyramidale, représentée par le triangle central. A la base, la mort symbolisée par le soldat et au sommet l’espoir symbolisé par la lampe à pétrole. Le cheval
blessé, transpercé par une lance, est mis ainsi en valeur.
La base montre des formes horizontales, enchevêtrées, évoquant la mort et le chaos.
La partie haute, avec ses formes verticales, plus espacées, expriment davantage la peur de ces visages tournés vers le ciel, d’où tombent les bombes des avions.
Le regard est attiré par le centre mis en lumière et plus clair.
Le tableau se lit comme une frise, de droite à gauche, dans une lecture inversée, comme le monde renversé qu’il nous montre (de la femme dans les flammes, à la femme qui
jaillit de la maison, à la composition centrale, jusqu’à la femme avec son bébé mort dans les bras).
La scène se déroule partout à la fois, à l’intérieur et à l’extérieur.
Une composition en « trois parties », comme un triptyque(5).
Cette composition (pyramide
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