Les Inaptes Au Travail

Présentation de l’œuvre

L’œuvre ici présentée est « Les inaptes au travail » c’est une peinture sur toile datant de 1952 de dimensions 131 x 162 cm. Elle est conservée au Mémorial de l’Holocauste, à New-York.

Présentation de l’auteur

Contexte historique

L’œuvre de David Olère a été réalisé après la Seconde Guerre Mondiale. Après sa libération du camp et alors que le monde ne savait presque rien de l’existence de ces camps, Il a peint un camp, ici celui d’Auschwitz-Birkenau, créé et utilisé pendant la période de la Seconde Guerre Mondiale.

Mouvement artistique

Olère utilise une technique proche du mouvement expressionniste. Né au début du XXème siècle, Il utilise des techniques et des couleurs qui déforment la réalité́ pour mettre en valeur un sentiment fort, une émotion.

Pourquoi David Olère a-t-il orienté ses œuvres vers la représentation du camp de la mort d’Auschwitz ?

Inapte au travail : dans les camps, les déportés subissent une sélection. Cela a pour but de déterminer si une personne est jugée capable ou pas à travailler. Les enfants de moins de 16ans, les femmes avec enfants ou enceintes, les infirmes ainsi que les personnes âgés sont immédiatement jugés inaptes et dirigés vers les chambres à gaz pour y être exterminé.

Description de l’œuvre

Au premier plan, on peut voir une famille de déportés. On peut apercevoir l’étoile jaune de David sur la poitrine de la vieille femme, ils sont donc juifs. De gauche à droite on y voit un jeune garçon, une vieille dame, une femme et son bébé, une jeune fille et un petit garçon. Comme nous avons pu le remarquer dans la définition, ils sont donc inaptes au travail. Ils sont très pâles et semblent épuisés (visages blancs et cadavériques). Ils portent des bagages, des effets personnels, des jouets, de la nourriture : ils ne savaient pas qu’ils seraient tués, on leur a dit qu’on allait les « réinstaller à l’Est ».

Le bras coupé à gauche est le bras d’un soldat SS (SS sur la manche) portant une arme. On aperçoit une tête de mort sur sa manche.

A l’arrière plan, on distingue à gauche une colonne de déportés décharnés sans doute conduits au crématorium pour y être gazés ainsi que les barbelés qui entourent le camp. A droite, le camp de travail et ses gardiens. Des déportés tirent une charrette, peut être que celle-ci porte des cadavres, un autre est battu et un troisième est étendu au sol comme mort.

Au fond on distingue les cheminées des fours crématoires qui brûlent les corps.

Les couleurs dominantes du tableau sont froides avec le gris, le vert, le bleu et tranchent avec d’autres plutôt chaudes : le rouge et l’orange.

L’allure générale du tableau

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