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Le surréalisme des théories psychanalytiques de Freud

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Par   •  18 Septembre 2014  •  1 441 Mots (6 Pages)  •  824 Vues

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Le surréalisme s’inspire des théories psychanalytiques de Freud. À travers une exploration de l’inconscient et l’interprétation des rêves, les surréalistes proposent des images de mondes poétiques empreintes d’une atmosphère énigmatique.

Au début du siècle, les nouvelles théories de Freud sur l’inconscient et l’analyse des rêves intéressent et fascine nombre d’intellectuels. Cette nouvelle approche de la personnalité de l’individu et de l’être ouvre de nouvelles perspectives aux artistes qui voient à travers la création artistique une excellente manière d’explorer davantage ce monde énigmatique et intérieur qu’est le MOI.

Mais les surréalistes ne cherchent pas à interpréter les rêves ou l’inconscient. Ils les révèlent esthétiquement. C’est une sorte de création du rêve à travers la peinture. D’ailleurs, les artistes de ce mouvement tentent de se mettre en état de rêve pour créer. Leurs tableaux sont une expression du fonctionnement de la pensée.

Max Ernst propose des mondes étranges peuplés d’êtres hybrides fantastiques qui évoquent les représentations du passé médiéval de Jérôme Bosch ou des Riches Heures du Duc de Berry.

Magritte crée des images fortement symboliques, énigmes et de non-sens linguistiques. L’artiste semble s’amuser de jeux de mots ou jeux de sens en composant des images de mondes poétiques. C’est ainsi qu’il nous peint pas exemple le fameux tableau Ceci n’est pas une pipe (en effet, c’est la peinture d’une pipe), ou encore des visages sur lesquels se dessinent des nuages (on peut vraiment avoir la tête dans les nuages). Le style de ses tableaux est très net et a un caractère presque naïf comparé à celui de Dali.

En effet, la technique de Dali semble ancrée dans la pure tradition de la peinture de la Renaissance Italienne et du trompe l’oeil. La facture est extrêmement réaliste et les trompes l’oeil semblent si parfaits, que s’ils ne représentaient pas des images improbables, on croirait à leur réalité. Le rendu des textures est exceptionnel avec une précision incroyable dans le rendu tout en détails infimes des matières.

Si les images de Magritte peuvent parfois avoir un côté un peu naïf, fleur bleue (voir un peu mièvre à notre regard d’aujourd’hui), les œuvres de Dali sont beaucoup plus inquiétantes. Loin de l’aspect « premier degré » des images de Magritte, Dali nous ouvre des mondes plus complexes qui plongent vite le spectateur dans un abîme de pensées, un tourbillon de réflexions existentielles, voir presque métaphysiques.

Autant le sens des tableaux de Magritte semble relativement accessible à notre compréhension, autant les images de rêve de Dali sont plus intrigantes et il leur garde soigneusement cet aspect énigmatique sans nous en donner la clef. C’est sans doute pourquoi on ne se lasse pas de les observer, comme si on cherchait continuellement à trouver une réponse ou un sens, là où il n’y en a peut-être pas (ce qui est d’ailleurs parfois possible étant donné l’esprit facétieux de l’artiste).

Le surréalisme va aussi développer un nouveau style d’expression qui est l’écriture automatique. En littérature, les poètes écrivent des textes incongrus avec des mots sortis tout droit de leur inconscient, tels quels, sans queue ni tête, sans recherche particulière de sens.

Henri Michaux n’est pas seulement le grand poète écrivain que l’on connaît. Il est aussi adepte d’expérimentations en touts genres. Il développe une recherche graphique

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