La contribution de l'Italie à l'art et à l'architecture en Occident
Commentaire de texte : La contribution de l'Italie à l'art et à l'architecture en Occident. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kelly0510 • 11 Octobre 2013 • Commentaire de texte • 329 Mots (2 Pages) • 1 108 Vues
Depuis la plus haute Antiquité, l'Italie a apporté une contribution essentielle à l'art et à l'architecture en Occident. L'art italien trouve ses racines dans les traditions esthétiques de la Rome classique, elles-mêmes issues des civilisations préromaines de la péninsule italienne, notamment grecque et étrusque. L'art italien célèbre essentiellement la vie et les réalisations humaines, tout en affirmant l'harmonie des relations entre l'homme et la nature. Malgré les divisions politiques que connut la péninsule de la chute de l'Empire romain occidental (ive s. après J.-C.) jusqu'à la formation de la nation italienne, au milieu du xixe s., l'existence d'un héritage classique commun et l'hégémonie de l'Église catholique romaine ont induit une certaine unité stylistique, technique, fonctionnelle et thématique de la production artistique. Toutefois, si cette unité permet de distinguer à coup sûr une œuvre italienne d'une œuvre flamande ou espagnole, les divisions de l'Italie en une mosaïque mouvante d'États jouant le rôle de centres culturels, telles la Toscane ou la Lombardie, et de villes, comme Venise ou Rome, ont suscité l'apparition de différentes écoles, à travers lesquelles se sont affirmées des traditions et des tendances artistiques locales.
Deux types d'édifices caractérisent l'architecture religieuse la basilique, développée dans le sens longitudinal et destinée à la célébration eucharistique à travers des cérémonies désormais organisées, suivant des rites minutieux, par un clergé sévèrement hiérarchisé; et l'édifice à plan centré, utilisé de préférence pour les baptistères, les mausolées et les martyriums. Certaines fonctions exigent parfois la présence de plusieurs constructions. La cathédrale, par exemple, n'est pas un édifice unique. Elle comprend souvent deux églises, l'une étant dédiée à un martyr et l'autre à la Vierge, ainsi qu'un baptistère. Depuis la disparition des grandes basiliques constantiniennes du Latran et du Vatican, le mausolée de Sainte-Constance (ive s.) à Rome exprime le mieux les mutations, survenues dans l'architecture à la fin du monde antique. Parmi celles-ci doivent être signalés les progrès de la mosaïque pariétale, dont la resplendissante splendeur se révélait particulièrement adaptée au nouveau langage artistique.
...