Intérieur extérieur
Dissertation : Intérieur extérieur. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar a.brr • 4 Juillet 2022 • Dissertation • 2 193 Mots (9 Pages) • 320 Vues
La notion d’intérieur et d’extérieur émet un contraste fort. Elle exprime la transition
d’un endroit à un autre en s’imprégnant de ce qui nous entoure, de l’atmosphère créée, ce
qui nous permet de ressentir l’espace et d’y créer une rupture. En architecture, l’intérieur
peut vouloir dire l’immersion dans une maison, dans un lieu. L’extérieur, lui, peut signifier ce
qui l’entoure, sa végétation, sa façade, son enveloppe globale. On peut alors se demander :
QUE RÉVÈLE LE CONTRASTE INTÉRIEUR/EXTÉRIEUR DANS L’ARCHITECTURE DOMESTIQUE ?
Dans une première partie nous évoqueront le fait de ressentir le contraste du spectateur,
puis dans une seconde partie nous verrons ce que procure le fait de vivre le contraste au
quotidien pour l’habitant. Dans le corpus nous étudierons 5 documents principaux : La
Flintstone de Phillip Jon Brown, la Safe House de KWK Promes (2009), la Tiny House par Brick
& Wonder pour ÖÖD, la Villa Müller de Adolf Loos (1930), et la Fuzzy House de SO
Architects.
En architecture, l’atmosphère intérieur d’une maison est aussi importante que
l’atmosphère extérieur. Mais ces deux-là peuvent transmettre un fort contraste en fonction
de plusieurs critères spatio-temporels. Lorsque l’on entre en contact avec l’intérieur d’une
habitation on peut observer de primer abord les matériaux utilisés à sa réalisation. Ceux si
créent un impact plus ou moins évocateur en fonction du spectateur. Les matériaux comme
la pierre et la roche transmettent un sentiment de poids imposant, une lourdeur due aux
matériaux très compact. On peut voir à travers la Flintstone que les volumes sont larges,
qu’ils provoquent une certaine force, un poids lourd à l’œil lorsqu’on les regarde. Ces
matériaux provoquent également un effet peu chaleureux vis-à-vis du spectateur, ces
éléments peuvent paraitre froids. On remarque qu’un autre matériau comme le béton peut
apporter cet effet compact et plein, on le retrouve d’ailleurs chez KWK Promes avec la Safe
House en regardant le volume que prend cette habitation et qui, avec ce genre de
matériaux, transmet à l’œil cette notion de masse imposante à l’extérieur. À l’inverse le bois,
lui, transmet une sensation plus chaude et agréable que l’on peut retrouver à travers la Tiny
House. Le bois est un matériau qui offre une approche plus naturelle, légère et clair à
l’espace.
Cette clarté peut avoir une approche matérielle mais peut également pénétrer à
l’intérieur de façon plus naturel : avec ces ouvertures et ses jeux de lumières. Chaque
architecte réfléchit la lumière différemment, et s’adapte aux caractéristiques du lieu. On
peut s’intéresser dans un premier temps à la Safe House qui au premier abord, et lorsqu’elle
est totalement fermée, offre une atmosphère austère et inexpressive au spectateur. Une
fois celle-ci totalement déployée, on discerne une atmosphère beaucoup plus lumineuse et
éclatante qui permet de s’y sentir bien et en confiance. Cette approche de la lumière peut
également se retrouver avec l’accumulation de petites ouvertures placées à des endroits
précis. On peut remarquer grâce à la Villa Müller que l’on n’entrevoit très peu, ou pas du
tout, l’intérieur de la maison. Elle possède des ouvertures de dimensions moindres et
positionnées proches les unes des autres, et ne permettent pas de voir les pièces qu’elles
occupent. Cela peut transmettre un sentiment de suspens et de questionnement quant à
l’intérieur de la maison et de ses usagers. Ce schéma de petites ouvertures se retrouvent
également chez SO Architects avec la Fuzzy House qui nous montre de fines et étroites
ouvertures sur l’extérieur, remarquable difficilement de loin. Elle ne permet même pas
d’infiltrer le regarde à travers puisque celles-ci sont trop étriquées. À l’inverse lorsque l’on
visite son intérieur, on peut remarquer de large baie donnant sur de haut puit de lumière,
ces grandes ouvertures que l’on ne remarque qu’une fois la visite réalisée.
Lorsque l’on veut comprendre la transition entre l’intérieur et l’extérieur d’une
architecture, cela passe dans un premier temps par sa façade, son enveloppe. C’est la
première chose que l’on voit d’une maison. Cela évoque déjà beaucoup d’informations sur le
reste, mais cela peut également cacher un contraste fort. On peut voir que cette notion de
dissimulation est exploitée avec la Fuzzy House, à travers cette masse de pierre urbaine. Le
spectateur peut s’interroger sur la fonction de cette architecture car rien ne lui indique qu’il
est un bâtiment public ou une habitation privée, cela peut porter à confusion. On ne perçoit
pas l’intérieur de la maison, elle parait même inhabitée. Cette notion de questionnement et
de suspens est retrouvée dans
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