Installation analyse

Situé dans un bâtiment néoclassique de 1911, qui se déploie sur 2 500 m2. Le Bps 22 multiplie les espaces entre la grande halle dotée aujourd’hui de cimaises et une seconde aile, l’ancienne salle de sport, transformée en white box. Le BPS 22 qui gère la collection de la province de Hainaut, présente l’exposition inaugurale : « Les mondes inversés » ou comment l’art contemporain et les cultures populaires se rencontrent. C’est dans un de ces espaces que Kendrell Geers a exposé une de ses œuvres.

Quel lien avec la populaire ?

Lorsqu’on regarde l’œuvre, plusieurs éléments viennent directement attirer notre regard et notre perception des choses. On remarque tout d’abord, les bouts de verres planté un peu partout tout autour de l’œuvre, comme pour la protéger interdissant son accès mais pourquoi pas sa sortie également ?

On observe également un matériel qui nous est tous fammilier, le rubalise (rouge et blanc). Ces rubans emballe des objets qu’il nous ai aisé de deviner : une mapmonde, des objets religieux, des figurines,… Tout est mis sur un même plan, nous somme incapble de voir ce qui a plus de valeur ou pas qu’un autre objet emballé. L’auteur joue la carte de la transparence tout en emballant les objets qu’il a trouvé ou récupéré.

Le lien clair avec le populaire réside clairement dans les matériaux utilisés.

Autres observations, c’est la présence de toutes les religions sauf de la religion musulmane. On devine emballé, le crucifix de Jésus-Christ, il y avait Boudha ainsi que la menora en rapport avec la religion juive.

Seul manquant à l’appel : l’islam.

Mais après réflexion, comme il est interdit de représenter le prophète, l’œuvre en elle même peut représenter l’islam. En pélérinage, les croyants tournent autour du fresque et ne peuvent en aucun moment la toucher. Avec cette œuvre, c’est pareil. L’œuvre est fermée à nous. Les objets présents sont « dos » à nous et « communiquent » entre eux. Nous devons également tourner autour pour pouvoir accèder et la voir dans sa totalité.

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