Fiche sur le film La Fièvre Du Samedi Soir de John Badham
Commentaires Composés : Fiche sur le film La Fièvre Du Samedi Soir de John Badham. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Meline • 26 Avril 2013 • 812 Mots (4 Pages) • 1 211 Vues
LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR
PRESENTATION:
La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever) est un film américain de John Badham sorti en France le 5 avril 1978.
HISTOIRE:
+ Un film né d'un artcile
Le film est né d'un article à tendance sociologique de Nick Cohn publié par le magazine "Rolling Stones". Dans "Tribal Right of Saturday Night" (les nouveaux rites tribaux du samedi soir) , on découvrait alors les nouvelles mœurs nocturnes de jeunes américains qui enflammaient les discothèques le week-end, électrisés par la musique disco, pour mieux oublier leur vie quotidienne. Robert Stigwood, producteur malin et avisé sent bien que le disco, jugé à l'époque aussi diabolique que vulgaire, est une "lame de fond". Il adapte alors l'article et lance la production.
+ Une bande originale mythique
La bande originale (enregistrée en grande partie en France aux studios d'Hérouville) reste l'une des plus célèbres du septième art. Elle a en partie été composée par les frères Barry, Maurice et Robbin Gibb, membres du groupe des Bee Gees, qui ont composé pour l'occasion les tubes planétaires Saturday night fever et Staying alive . La bande originale du film se vendit à 20 millions d'exemplaires à travers le monde, un record qui ne fut battu que 6 ans plus tard par l'album "Thriller" de Michael jackson.
SYNOPSIE:
+ La double vie de Tony
Un jeune New-Yorkais d'origine italienne de 19 ans, qui se trouve être un modeste garçon de courses qui arrache quelques dollars à un marchand de peintures new-yorkais la semaine, tente d'agrémenter sa morne existence à Brooklyn grâce à ses talents de danseur en se rendant chaque samedi soir dans une boîte disco où il est le roi de la fête. Revêtu d'habits voyants et entouré de ses amis Bobby C. et Double J., Tony Manero redevient tous les samedis soirs le roi du 2001, la plus grande discothèque de Brooklyn, où ses talents de danseur lui valent l'admiration de tous. L'occasion pour lui d'oublier, l'espace de quelques heures, la morosité de son existence et le mépris de sa famille, qui ne voit en lui qu'un raté. En effet, danseur hors pair, il oublie sa vie lorsqu’il met le feu à la piste.
Les spots s’allument, les Bee Gees entament Saturday night fever et le voilà en train de battre la semelle, le doigt pointé vers le ciel, se déhanchant comme un beau diable. Les filles se pressent autour de lui mais pas question de céder aux sirènes ! Tony, sous les yeux d’une assistance médusée, enchaîne les grands écarts, se jette en avant sur le sol, déroule ses pirouettes, encouragé par un DJ à la magistrale coiffure afro. Impressionnant moment de bravoure où Travolta improvise sans qu’une goutte de sueur ne lui perle sur le front.
On remet ça avec une ligne de basse bien groovy, un riff de guitare funky sauce wah-wah, l’indispensable charley marquant le tempo et une boucle de cuivres à l’énergie incroyable.
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