Bonaparte franchissant le Grand - Saint - Bernard

Bonaparte franchissant le Grand-Saint- Bernard

Introduction :

Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard est un portrait équestre du Premier Consul Napoléon Bonaparte peint par Jacques-Louis David entre 1800 et 1803. Napoléon est représenté lors du franchissement du col alpin du Grand-Saint-Bernard par l'armée de réserve, épisode qui marque le début de la seconde campagne d'Italie.

Jacques-Louis David est né en 1748 et mort en 1825. Il était le peintre de l'empereur Napoléon. Il en était même un grand admirateur. On peut remarquer que l’œuvre représentée ici est de l'art du visuel, c'est à dire une peinture et aussi que la thématique abordée est celle de l'Empire dans les arts (représentation de Napoléon qui sera quelques années plus tard Empereur).

Description et analyse:

C'est de l'huile sur toile de mesure 2,6m sur 2,21m ce qui fait un tableau très grand pour montrer la grandeur de Napoléon qui est au centre de l’œuvre. Il est situé au Château de Malmaison à Rueil-Malmaison. Les cinq versions du tableau sont de grande taille et de dimensions proches (2,6 sur 2,2 mètres). David figure Bonaparte sur un cheval, en uniforme de général en chef, coiffé d’un bicorne galonné d’or, armé d’un sabre à la mamelouk et drapé d’un manteau gonflé par le vent qui s’engouffre dans ses plis. De sa main gauche, il agrippe la bride qui maîtrise sa monture en train de se cabrer. Tout en se tournant vers le spectateur, il indique une direction de la main droite. En arrière plan, des soldats gravissent les flancs de la montagne et acheminent des canons. En bas à droite, on voit le drapeau tricolore qui flotte. Au premier plan, les noms de Bonaparte, Hannibal et KAROLVS MAGNVS IMP. sont gravés sur des rocs car Hannibal, Charlemagne liés à Bonaparte par un même exploit : la traversée des Alpes, présentant le Premier Consul comme l’héritier de ses prédécesseurs. Après le nom de Charlemagne, David a ajouté Imp. qui signifie Imperator, c’est-à-dire Empereur, interprété comme une flatterie. L’œuvre est signée et datée L. DAVID AN IX sur la sangle qui enserre le poitrail du cheval. Le cheval cabré donne l'impression de s’envoler, et ce sentiment est renforcé par le vent qui agite sa queue, sa crinière et le manteau du consul. Le geste commande et montre la victoire. Le manteau rouge rappelle la cape d’Apollon, symbolisant le pouvoir. Le caractère juvénile et la quiétude de Bonaparte évoquent Alexandre sur Bucéphale. Tous ces éléments sont autant de codes qui contribuent, chez David, à rendre son sujet héroïque. L'ancien élève du peintre posa pour la main levée du héros, mais par fatigue ne put tenir la pose. David lui proposa de peindre la main à sa place tandis qu'il le remplaçait pour la pose[42]. Alors que la main gauche qui tient la bride est gantée, la droite est nue. 3Lignes (au milieu) forment un triangle qui entoure le corps de napoleon et le tête du cheval. 2 Lignes forment un rectangle qui encadrent le corps du cheval. Le spectateur est surtout focalisé sur le geste de Napoleon alors qu'il se trouve en haut de l’œuvre car ce geste montre le symbole du chef ainsi que 3 traits de construction se rejoignent au même endroit, sur le bras levé. Mais on pourrait interpréter l’œuvre comme une statue équestre plutôt qu'une peinture.

Eroïca : symphonie n°3 de Beethoven (HDA) :

composée entre 1803

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