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Architecture au 19ème siècle

Commentaire d'oeuvre : Architecture au 19ème siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  585 Mots (3 Pages)  •  800 Vues

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Moment de transition dans l'histoire récente de l'architecture. Amorce d'une phase successive d'affirmation et d'internationalisation du post-modernisme, une production architecturale foisonnante et pluraliste, d'intenses débats.

Robert AM Stern, Léon Krier et OMA (Rem Koolhas et Elia Zenghelis).

Pour chacun d'entre eux la Strada semble faire office de point tournant.

Le contexte dans lequel prend forme une nouvelle attitude vis à vis de l'architecture et de la culture en général. Si le mot post-modernisme a été employé pour la première fois par le critique et historien anglo-américain Charles Jencks en 1975, il convient ici de débuter notre histoire une décennie plus tôt, soit vers 1966. Cette année là paraissent simultanément mais dans des contextes bien différents, deux ouvrages importants pour la définition du post-modernisme, d'une part l'Architettura della città d'Aldo Rossi, un livre proposant d'interpréter la ville comme une œuvre d'art à l'intérieur de laquelle le monument et la mémoire collective jouent un rôle primordial, d'autre part Complexity and Contradiction in Architecture de Robert Venturi, publié par le MoMA et faisant l'éloge de l'architecture baroque.

1979 livre du philosophe français Jean-François Lyotard, La Condition Post-moderne. A partir de là le débat post-moderne s'étend au delà des frontières de l'architecture.

Le Portland Building de Michael Graves 1982

La Neue Staatsgalerie de James Stirling 1983

la AT&T Tower de Philip Johnson 1984

= Revendication claire d'une esthétique post-moderne. Allure de décor de théâtre, mais font bien partie du panorama urbain de grandes villes d'Amérique et d'Europe.

La Presenza del passato arrive au moment où les architectes cessent d'écrire et de dessiner pour passer à une matérialisation concrète du post-modernisme, tandis que le discours, doublé d'une forte polémique, s'ouvre vers d'autres champs du savoir, tout en percevant l'architecture comme source ou « avatar du post-modernisme » pour reprendre les mots de Reinhold Martin.

Strada = pièce majeure de l'exposition. Rue intérieure de 70 m de long composée de deux rangées de 10 façades.

Dispositif curatorial d'une grande originalité, ni véritable pavillon éphémère, ni simple illustration d'une projet existant à venir voir simplement utopique.

Façades inspirées de kiosques typiques des marchés de noël allemands. Des petits kiosques qui s'apparentent à des boutiques.

La Strada a été pensée comme un tout dont la spatialité devait proposer un contact direct avec l'architecture, tout en faisant comprendre au visiteurs, initiés ou néophytes, l'importance de l'espace social de la rue.

Chaque architecte était invité à produire le dessin d'une façade de 7 mètres de largeur par de 7,20 à 9,50 m de hauteur pour une épaisseur maximale de 1,60 m. Derrière les façades, un espace de 42 m2 était mis à la disposition

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