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Étude de l'oeuvre la persistance de la mémoire de Salvador Dali

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Par   •  1 Octobre 2013  •  1 064 Mots (5 Pages)  •  1 480 Vues

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"La Persistance De La Mémoire" De Dali

Salvador Dalí, est un peintre, sculpteur, scénariste et surréaliste espagnol. Il nait le 11 mai 1904 et meurt le 23 janvier 1989. Il apprend les techniques académiques à l’école des Beaux-Arts de Madrid.

J'ai choisi comme oeuvre "La persistance de la mémoire", c'est une peinture à l'huile. Les dimensions de la toile sont de vingt quatre centimètres de hauteur et de trente quatre centimètres de largeur, elle à été peinte après la fin de la dictature de primo de Rivera instaurée en 1923. L'œuvre « La persistance de la mémoire » est devenue l'une des œuvres les plus représentatives et les plus mystérieuses de Salvador Dali, peinte à l'age de 27 ans seulement. Bien qu'on ne sache pas de façon sure ou fut réalisée la toile, nous savons que durant les premiers mois de 1931, date à laquelle est peinte la Persistance de la mémoire, Dali se trouve à Portlligat.

Dali entre pleinement en contact avec le mouvement surréaliste, il rompt avec sa famille et par voie de conséquence avec le Cadaque, le village de son enfance et de sa jeunesse. C'est aussi l'époque ou son père le bannit pour avoir blasphème contre sa mère morte en 1921 et où il entame une relation avec une femme mariée, Gala.

C’est donc dans ce contexte de tension que Dali peint l’une des œuvres les plus emblématiques de sa production.

L'idée de ce tableau est venue à Dali alors qu'il contemplait les restes d'un camembert coulant dans une assiette après un dîner terminé, il avait ensuite eu une réflexion sur les mystères des éléments durs et mous et s'est immédiatement mis à travailler, frénétiquement toute la nuit, en introduisant sur la toile trois montres à demi-fondues.

Il est évident que Dalí évoque ici l’obsession de contrôler le temps par les heures que marque la montre.

L’une des montres molles pend d’une branche d’olivier terne qui a l'air mort, le haut est coupé et il n'a pas de feuille. Une autre, tout aussi déformée, repose sur la forme amorphe grise qui ressemble à un visage, apparemment endormie, qui occupe le centre de l'œuvre.

Le visage pourrait bien être un autoportrait de Dali, car il présente de nombreuses similitudes avec d’autres visages de la même époque, comme par exemple celui qui apparaît dans l'œuvre « Le grand masturbateur » (1929), où Dali se représente et s’identifie aux traits des rochers du Cap de Creus. La troisième montre molle est dorée contrairement à celles de l'olivier et du visage qui sont grises, elle s’appuie sur ce qui pourrait être un meuble ou une terrasse de couleur brune située sur le côté gauche. Dessus il y a de plus une mouche posée, qui nous invite à faire un jeu de mot comme “le temps s’envole”. Chacune de ces trois montres marque une heure différente il semble être entre 18 et 19h heures ce qui insinue la relativité du concept de temps. En contraste avec les montres molles, il y a une quatrième montre de coloris orangé, rigide, placée

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