Salvador Dali
Recherche de Documents : Salvador Dali. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimi3ej • 20 Janvier 2013 • 1 123 Mots (5 Pages) • 1 316 Vues
Salvador Dali est né le 11 mai 1904 à Figueras, une ville catalane au Nord de
l’Espagne. Son père, notaire, connu sous le nom de don Salvador Dali y Cusi était
un homme autoritaire
En 1901, est né son frère aîné mort à l’âge de 2 ans d’une méningite. Un an plus
tard Salvador Dali arrive…et remplace plus ou moins l’enfant mort
prématurément. Même prénom, mêmes vêtements, mêmes jouets…tout cela
explique le comportement provocateur et exubérant du futur peintre. Petit,
« l’enfant roi », timide de nature, est adoré par les femmes de sa famille, sa
mère, sa grand-mère, sa nourrice Lucia et sa soeur Ana Maria, cela ne l’empêche
pas de multiplier les provocations (pipi au lit, dans des tiroirs, des chaussures…).
A six ans il veut être « cuisinière », à sept ans Napoléon !!!
C’est auprès des Pitchot, amis de la famille, qu’il découvre et s’initie à la peinture.
Il s’inspire de la plaine de l’Ampurda qui avec la côte catalane et en particulier le
Cap Creus sera la source de la plupart de ses oeuvres. A sept ans, il peint son
premier tableau, à 14 ans il découvre les impressionnistes, Renoir, Monet. Ses
peintures représentent des paysages ou des portraits tachetés de couleurs. En
1918, sa mère meurt, ce qui explique plus tard sa peur effroyable de la mort et
son obsession dans ses tableaux pour la mort. En 1922, il rentre à l’Académie de
San Fernando à Madrid mais est renvoyé suite à une mini manifestation qu’il
aurait organisé pour ne pas qu’un professeur intègre cette école. Il rencontre
son ami de toujours Garcia Lorca et le cinéaste Bunuel. En dehors du monde de la
peinture, Dali est fascine par les sciences nouvelles et notamment la
psychanalyse. En 1925, il étudie méticuleusement les oeuvres de Sigmund Freud,
qu’il rencontrera d’ailleurs en 1939, voit dans ses travaux son salut et celui du
surréalisme tout entier.
Quatre plus tard, il persuade son père de faire un premier voyage à Paris, il
rencontre notamment Picasso et visite le musée Grevin et Versailles.
L’année 1929 :
Cette année-là est capitale pour l’artiste, il réalise son premier film surréaliste
« Un chien andalou » avec Bunuel, et c’est la rencontre décisive avec les
surréalistes, Breton, Aragon, Eluard…Il intègre officiellement le groupe des
surréalistes. Certains surréalistes se rendent à Cadaquès chez Salvador Dali
durant l’été et sont séduits par la personnalité atypique du peintre. Mais surtout
Dali rencontre à cette occasion, Gala, la femme de Paul Eluard dont il tombe
éperdument amoureux et qui sera sa muse, sa béquille, sa gradiva (celle qui
avance) tout au long de sa vie.
Exclu par son père jusqu’en 1948, qui n’approuve pas sa relation avec Gala et vexé
par des écrits de Dali concernant sa mère, le peintre et sa muse s’installent dans
une vieille maison de pêcheur à Port Llogat près de Cadaquès.
Il peint beaucoup de tableaux et certaines de ces phobies apparaissent sur ses
toiles : la sauterelle, le lion, les galets, l’escargot…Utilisant avec une grande
maîtrise, toutes les techniques apprises, il peint « des photographies en trompel’oeil
»qu’il utilise pour transcrire des images de rêve. Il met en place sa théorie
du mou et du dur : ce concept illustre bien la dualité du personnage Dali. Le mou,
c'est la déliquescence, la putréfaction, la mort, le temps qui passe (persistance
de la mémoire). Le dur c'est la stabilité, illustré par les rochers de Port Lligat,
refuge et lieu de rêveries. Il intègre souvent dans ses oeuvres des béquilles qui
servent à soutenir ou retenir des formes molles.
En 1932, il participe à la première exposition surréaliste à New-York et obtient
un succès triomphal. Dali est en pleine ascension, il expose régulièrement à Paris
ou à New-York et s’exprime de plus en plus librement dans la presse. Certaines
de ses affirmations telle que « la différence entre les surréalistes et moi, c’est
que je suis surréaliste
...