LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le Milicien Robert Capa HDA

Documents Gratuits : Le Milicien Robert Capa HDA. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2013  •  1 439 Mots (6 Pages)  •  2 274 Vues

Page 1 sur 6

Le milicien de Robert Capa

Introduction

Je vais vous présenter la photographie « Mort d’un milicien espagnol » aussi appelé « la mort d’un soldat républicain », prises par Robert Capa lors de la guerre civile espagnole. Elle est devenue par la suite l’une des photos les plus célèbres et le symbole de cette guerre civile.

-Dans un premier temps, je vous présenterai cette œuvre puis on l’analysera. Pour finir on en dégagera le sens.

-Quelle vision de la réalité offre un artiste ?

L'oeuvre

Cette photographie a un format de 25.5 x 35 cm.

-Elle a été photographiée lors de la guerre civile d’Espagne sur le front de Cordoba au Cerro Muriano en Andalousie le 5 septembre 1936 par Robert Capa. Cette guerre civile s’est déroulée de 1936 à 1939. Elle opposa les Républicains, défenseur de la république, au Nationalistes, un groupe orienté à droite, mené par le général Francisco Franco. Cette guerre se termina par la victoire des nationalistes qui établirent une dictature qui dura 36 ans, jusqu’à la mise en place d’une démocratie après la mort de Francisco Franco.

-Elle appartient au mouvement artistique de Capa, ce photoreporter aussi appelé photojournaliste a son propre style. Pour qu’une photographie ait le style Capa, il faut qu’elle soit au plus près de l’homme, face au danger, parfois à la mort, à la vérité .

L'auteur

Parlons maintenant du photographe. Robert Capa qui est le pseudonyme d’André Friedman, est un juif d’origine hongroise, né en 1913. Ce photographe américain quitte Berlin, où il était étudiant, en 1933 pour fuir le nazisme et s’installe à Paris. Il devient reporter, collabore avec plusieurs magazines et participe à l’agence Alliance Photo. Avec sa compagne, la photographe Gerda Taro, il photographie la guerre civile d’Espagne. Il réalisera de grands reportages sur l’invasion japonaise en Chine en 1938, le tour de France en 1939 ou encore sur la seconde guerre mondiale. Ayant émigré en 1939 aux Etats-Unis, il fonde en 1947 avec David Seymour l’agence coopérative Magnum dont il sera président. Cette agence indépendante est fondée sur le métier de photoreporter de la photographie humaniste et engagée. Les créateurs veulent imposer leurs sujets de reportage. Cette conception a donné aux photographes une grande liberté favorisant leur expression personnelle.

Robert Capa mourra victime de l’explosion d’une mine, lors d’un reportage en Indochine, en 1954.

**- La photo représente un milicien espagnol républicain, puisqu’il porte le béret typique des républicains. Elle est en noir et blanc, ce qui paraît éternel. Le personnage est placé devant un paysage désertique et sec d’Andalousie. Si cette photo est devenue une icône, c’est bien parce qu’elle a su immortaliser un instant fugitif ; le passage de la vie à la mort, terriblement matérialisé par la chute de l’homme sur l’herbe. Un moment fixe. Le temps est comme suspendu. Le soldat tombe, lâche son fusil, et cette photographie symbolise rapidement l’Espagne et sa République abandonné par les démocraties. Deux héros s’offre ici à nous : le milicien et le reporter. Tous deux mettent leur vie en péril : au service des valeurs républicaines, pour l’un, au service de la liberté de l’information, pour notre photographe..Un bel endroit pour mourir ? Dans son livre L’Oeil naïf, le philosophe et écrivain français, Régis Debray se dit surpris par l’éclairage et les nuages rondelets, tout autant que par la chaleur de la terre et l’immensité des horizons : "Il y a autour de ce sacrifice lumineux, suspendu en plein ciel, quelque chose de solaire et d’océanique, qui le soustrait à la rubrique "horreur de la guerre"." Cet homme est vêtu en civil mais porte une ceinture-cartouchière et un fusil. L’homme vient de recevoir une balle : il tombe au sol, ses genoux fléchissent et son fusil lui échappe. Il tombe les bras en croix ce qui évoque peut-être la position du Christ, le sacrifice pour son peuple. On ne voit pas d’où provient la balle se qui rend l’ennemi invisible, cela rend la scène inquiétante et mystérieuse. injuste. Il se dégage une impression mystérieuse et un effet de surprise. Ce milicien ne semble ni bien armé ni bien protégé. La chemise blanche peut symboliser la paix, la pureté, la fragilité ou encore l’innocence. Le fusil symbolise la lutte pour

...

Télécharger au format  txt (9 Kb)   pdf (103.2 Kb)   docx (11.5 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com