La Technique de Velasquez
Fiche de lecture : La Technique de Velasquez. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juju2a1 • 10 Février 2015 • Fiche de lecture • 843 Mots (4 Pages) • 1 292 Vues
Cette œuvre réalisée par Diego Velasquez (1599-1660) en 1656 se trouve actuellement à Prado en Espagne à Madrid. Elle appartient à la période du siècle d’or de la peinture espagnole (1550-1680). L’église est renforcée par le Consil de trente et la cour qui sont les seuls à avoir les moyens de jouer les mécènes.
Beaucoup de peintures religieuses, les portraits, les natures mortes ou les scènes profanes ne sont pas délaissé pour autant, et c’est à ces genres picturaux que Velasquez se consacrera tout au long de sa carrière de peintre officiel du roi (Felipe IV).
De l’influence des collections de l’Escorial et ses deux voyages à travers la péninsule italienne le peintre retiendra la leçon des Flaments en particulier de Rubens pour la touche picturale et des Vénitiens pour la vivacité des couleurs. Malgré les influences Velasquez échappe a toutes classifications d’une part par le choix de ses sujet (vie quotidienne ; les portraits princiers) et par sa touche pictural qui suggère plus qu’elle ne traduit les formes. C’est cela qui en fait un peintre novateur pour son époque.
LA TECHNIQUE DE VELASQUEZ
Il utilise une toile recouverte d’une préparation brun foncé puis il ébauche des zones d’ombres et de lumières. Il mélange les pigments avec de l’huile de lin pour la fluidité picturale. Il utilise de longs pinceaux pour juger avec recule des résultats de la pose rapide, de petites touches de couleurs superposées. Pour protéger son œuvre, il utilise un vernis protecteur à base d’alcool. Il utilise la technique du clair-obscur.
SA COMPOSITION
Jusqu’en 1843, ce tableau s’intitulait « la famille royale ». Celle-ci mesure 3,18 x 2,76 m. En divisant l’œuvre en deux parties horizontales, on remarque que tous les personnages se trouvent dans la partie basse.
Au centre de l’œuvre se trouve l’enfante (Marguerite), prétexte de l’œuvre. Dans le fond de la salle on observe que dans le reflet du miroir, le couple royale regarde Velasquez travailler et peindre l’enfante. Toujours dans la partie basse de l’œuvre, on observe un nain (Marie Barbola), symbole de la richesse de la puissance et de la culture de l’Espagne. Elle est représentée d’un certain âge pour ne pas la confondre avec l’enfante. Au premier plan, au pied du nain, se trouve un chien, fidèle à son maitre, signe de loyauté. Au fond, au niveau de la seule ouverture de l’œuvre, un chambellan sort de la pièce tout en gardant un regard sur la scène. La partie supérieure du tableau est consacrée à une série de tableau, référence à des collections d’Espagne (ex= Rubens). Velasquez occupe la partie gauche de l’œuvre tout en restant dans l’ombre. Sa toile est très haute.
Ce n’est pas un tableau qui met en valeur la famille royale mais Velasquez en personne. C’est une réflexion à une condition sociale d’un peintre à la cour royale.
Cette œuvre a influencé Goya
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