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Périodes De La Photographies

Dissertation : Périodes De La Photographies. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  28 Octobre 2014  •  1 000 Mots (4 Pages)  •  760 Vues

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Les 7 périodes de la photographies

1. Signes ascendants

L’oeuvre photographique d’Henri Cartier-Bresson naît dans les années 1920. Elle est le produit d’un ensemble de facteurs combinés : une certaine prédisposition artistique, un apprentissage assidu, un peu d’air du temps, des aspirations personnelles, beaucoup de rencontres. Élève à l’académie du peintre André Lhote (cubiste) de 1926 à 1928, il apprend les règles classiques de la géométrie et de la composition. Il les applique d’abord à sa pratique picturale avant de les expérimenter peu après avec son appareil photographique : ses premières images sont ainsi souvent structurées selon la proportion du nombre d’or. Grâce à ses amis américains, Caresse et Harry Crosby, il découvre les photographies du vieux Paris d’Eugène Atget. À partir de l’automne 1930, il séjourne en Afrique où il applique les innovations formelles de la Nouvelle Vision photographique, héritées du constructivisme russe : angles inédits, cadrages en gros plans, attention portée à la dynamique. Loin du regard de l’ethnographe, ces images montrent une attention au rythme et à la vie quotidienne des Africains.

2. L’attraction surréaliste

Par l’intermédiaire de René Crevel, rencontré chez le peintre Jacques-Émile Blanche, Cartier-Bresson commence à fréquenter les surréalistes vers 1926. Le hasard et les coïncidences que Cartier-Bresson accueille dans ses compositions, comme le mouvement capturé dans ses instantanés, sont autant de dispositions qui témoignent de sa connivence avec ce mouvement, auquel il n’a pourtant jamais adhéré. Il assiste néanmoins régulièrement aux réunions des membres du groupe. De ces fréquentations, il retiendra quelques motifs emblématiques de l’imaginaire surréaliste : les objets empaquetés, les corps déformés, les rêveurs aux yeux clos, etc. Mais plus encore, c’est l’attitude surréaliste qui le marque : l’esprit subversif, le goût du jeu, la place laissée à l’inconscient, le plaisir de la déambulation urbaine, la fulgurance.

3. L’engagement militant

Comme la plupart de ses amis surréalistes, Cartier-Bresson partage nombre des positions politiques des communistes : un farouche anticolonialisme, un engagement sans faille auprès des Républicains espagnols et une profonde croyance dans la nécessité de « changer la vie ». Ses premiers reportages, commandés par la presse communiste, traitent des sujets de société tels que les premiers congés payés de 1936, ou rendent hommage aux idéaux du Parti, comme « l’enfance ». Il couvre également les rendez-vous politiques avec un point de vue déroutant : lors du couronnement de George VI en mai 1937, il tourne malicieusement le dos au souverain et dirige son appareil vers le peuple qui le regarde.

4. Le cinéma et la guerre

L’expérience cinématographique de Cartier-Bresson participe de son engagement politique. Entre 1935 et 1945, il délaisse la photographie pour le film, dont la structure narrative permet de toucher un plus large public. En 1935, aux États-Unis, il apprend les rudiments de la caméra auprès d’une coopérative de documentaristes. Celle-ci s’inspire des idées politiques autant qu’esthétiques des Soviétiques et est réunie autour du photographe et cinéaste

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