Les comédies musicales
Étude de cas : Les comédies musicales. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar louloute.67 • 27 Février 2013 • Étude de cas • 520 Mots (3 Pages) • 663 Vues
Le spectacle s'apparente aux comédies musicales américaines des années 70,comme West Side Story, avec des groupes de jeunes adultes qui s'affrontent et se défient par l'intermédiaire de la danse. Les filles provoquent par le jeu des mouvements coordonnés les garçons et inversement. Il y a un jeu de séduction quasi permanent.
Entre également en scène d'étranges personnages que façonne Coppélius dans son atelier, un savant fou à l'image de ces créations qui ressemblent à des êtres fantaisistes de contes pour enfants. Ces « choses » viennent perturber ces ''joutes'' dansées et fascinent, aussi bien les danseurs que le public. Ils charment ainsi les groupes de jeunes gens insouciants pour mieux s'approprier leurs âmes et devenir ainsi des êtres vivants et non plus de simples robots.
Cependant, des personnages se démarquent de cette trame pour vivre une histoire en parallèle. En effet il y a une tension entre deux femmes, qui aspirent toutes deux à la conquête du cœur d'un homme, Frantz. Il y a donc Swanilda, la jeune amie de l'homme. Il vivent une passion, s'enlaçant et s'unissant sur scène. Mais Coppélia, vient troubler leur tranquillité : un être incertain mais au courbes féminines tout droit sortie de l'atelier de Coppélius. Cette poupée, qui n'est qu'un simple automate, est parfaite. Ainsi on pouvait l'observer occuper l'espace, le posséder, le transformer par sa présence sur les planches. J'ai beaucoup aimé le culte de la fascination auquel les jeunes hommes sont soumis face à la créature. Comme un halo, son originalité et sa beauté singulière rythme les scènes à chaque apparition et transforme l'atmosphère.
Coppélia, une poupée. Un être étrange au cheveux flamboyant, fait de chiffon et de drôles de matériaux. Et pourtant, sous cette expression figée d'automate et sa démarche étrange, la danseuse réalise de véritables prouesses artistiques en faisant preuve de souplesse et de grâce. Elle est comme étiré, avec des genoux qui manquaient de ce rompre lorsqu'elle se déplaçait.
Le moment qui m'a le plus agréablement surprise fut la danse des panneaux. Coppelius, lors de la confection de Coppélia, commence à jouer avec ces objets. Il en fait alors des accessoires de la danse à part entière. Comme un voyant, il arrive alors à voir au delà du décor. La définition mais également la fonction des panneaux deviennent floues, ce qui permet par la suite aux danseurs de les intégrer dans leur danse. Ils entrent alors en scène derrière leurs panneaux roulants, ce qui donne une impression de « ballet des panneaux ». Bien qu'ils soient rigides, de formes stricts et non colorés, contrastant avec les créatures aux courbes et couleurs fantaisies, le tableau qui en résulte apparaît comme gracieux et bien maîtrisé.
L'influence slaves de la musique est agréable. Les tableaux s'enchaînent au rythme de morceaux plus où moins dynamiques selon la scène, mais le caractère des folklores d'Europe centrale hante toujours la mélodie.
Bien que la mise en scène de nombreuses créatures ''coppéliennes'' m'a intrigué et intéressée, j'ai parfois trouvé les attitudes exagérée. Les costumes frappent par leur originalité
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