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La carte

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Par   •  5 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 981 Mots (8 Pages)  •  1 126 Vues

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La carte

        

Source et production des géographes.

Les géographes sont avant tout considérés comme producteur de cartes.

Dans la profession, il y aune tendance qui tend à dire que la cartographie n’est pas indispensable chez les géographes.  

Cela produit un effet dans la manière dont les cartes sont produites.

Pb= Y a-t-il une démocratisation de la production et de l’usage des cartes ?

  1. Histoire de la cartographie
  • Les premières cartes
  • Premières « vraie cartes »
  • Considération sur la détermination des coordonnées
  • Carte de Cassini
  • Carte de l’Etat major et son rapport avec la guerre

II)Questionner la démocratisation des cartes

  • Synthèse point de vue sur la carto
  • La carto est dans une phase de démocratisation
  • Phase de reconstruction de carto secrète, stratégique car n’apparaît pas comme telle.
  1. Les géographes

-Un géographe devient un critique de cartes

- Il exploite une nouvelle carto

  1. Histoire de la cartographie

Les premières cartes ?

Dans des galeries rupestres du Nord Italie, mais de nombreux débats sur leurs origines. En ce cas que la carte est essentielle, stratégique. Qui dessine un territoire, se l’approprie.

La preuve comme la plus solide : La table de Peutinger (?). C’est une copie de l’empire romain avec les principales routes et les parties de l’Empire.

Elle a fait figure d’évidence (13ème > 20ème). Mais elle est remise en cause, on n’aurait pas eu de cartes de l’Empire romain. César dans la guerre des gaulles ne fait jamais référence à une carte. Rapport de représentation de l’espace et pouvoir politique.

Au final, on ne sait pas trop quels sont les premières cartes. La carte de l’Empire Chinois (4ème siècle) cartographie bien leur espace, les Romains sans doute pas. La carte Chinoise est circulaire, la cité interdite se situe au centre. Ce sont des concentrations politiques qui mettent le pouvoir au centre.

Toutes ces cartes sont ethnocentriques (met l’homme au centre, et représente l’ethnogonie mettant en avant une certaine ethnie, culture spécifique.

Les cartes en TO : complétés par deux formes particulières. Autour des années 1100, on représente le monde avec ses incertitudes et ses certitudes. Les cartes sont imprégnées des religions, un principe rationnel de représentation mythologique. On cherche des communautés chrétiennes primitives qu’on ne connaît pas encore mais qu’on veut rallier pour attaquer le monde musulman (Bible comme outil de pouvoir). Le T : / Le O : . Cosmogonie chrétienne.

On retrouve dans ces cartes un cercle comme le chinois mais pour une raison différente. Pour Ptolémée la terre était en sphère, mais on était revenu à des représentations du monde comme plat. Cette carte est un compromis entre ces 2 visions, on ne fâche pas l’Eglise.

Parallèlement, il y a une cartographie scientifique qui va s’affirmer 

Liés à des usages particuliers des cartes. Ce sont d’abord les marins, avec les coordonnées des côtes. Une première cartographie non théorisée qui utilise les traits de cote : les portulan (Géométrie, maths…). Il y un désintérêt du contenu de la terre et une profusion de textes sur les noms des côtes. Ce sont les premières cartes à utiliser les coordonnées d’un point.

L’intérieur des terres est plus imaginatif, créatures fantasmagoriques.

Ce principe cartographie pose le problème de la représentation : Une projection polaire (centrée sur un pôle), conique, cylindrique (sphère enveloppée), et plane. Le point de projection cartographique.

Elles se sont développés sur un laps de temps long.

Coordonnées : A partir de la considération que la terre est sphérique, la latitude est apparue naturellement (point angulaire de l’équateur). Le calcul de la latitude peut se faire sur une nuit dégagée, à partir de l’étoile de berger et son degrés d’inclinaison par rapport à un point. Inclinaison dans le ciel : astrolabe. Cela ne marche que pour l’hémisphère du Nord. (Au Sud, on a la croix du Sud mais moins précis)

Par contre, le calcul de la longitude est plus complexe, qui va perturber cette cartographie. Puisqu’il faut une montre. Pour pouvoir se repérer sur une étoile, il faut savoir l’heure qu’il est. Importance stratégique pour le Commerce internationale = Une bourse très élevée décerné de l’Académie royale (attribuée 50 ans après : 2nd moitié du 18ème siècle) pour la découverte de cet engin.

On a un savoir cumulatif et être scientifique c’est pousser la description au maximum. C’était un savoir objectif. (Au 1çème, les cartes sont quasi semblables aux nôtres).

La carte Cassini :

Il va faire une carte exhaustive sur du territoire Français pour Louis 14. Les nouveaux calculs de la longitude ont rétréci la France d’1/3 en largeur (Louis 14 mécontent). Des engins de géodésie.

Un travail de triangulation nationale : On est parti de Marseille, le marégraphe (le point zéro) puis avec des triangulations de différents points à partir de ce point pour effectuer un maillage du territoire et revenir à Marseille pour délimiter le territoire.

Un tel investissement financier, scientifique pour contrôler le territoire. Une carte a toujours une visée politique.

Carte d’Etat Major :

Dressés à partir des années 1820 qui sont véritablement les ancêtres des cartes topographiques d’aujourd’hui. Elles servent à l’Etat major (militaire en campagne). La problématique des militaires en campagne : tirer au canon sur une cible lointaine et invisible, affaire nouvelle. Il faut indiquer au canonnier les coordonnées du point à tirer. Un carroyage géométrique pour indiquer au canonnier (petits carrés).

Une projection conforme : respecte les angles, mais pas les formes.

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